Dans cette article, nous allons essayé d'apporter aux gens une vue sur l'évolution du jeu vidéo de sa création à notre époque.
Avant de parler du jeu vidéo, nous devons poser une base essentiel. Ce loisir a besoin avant tout d'un ordinateur. Ainsi la préhistoire du jeu vidéo est lié à l'histoire de l'informatique balbutiant.
Les prémices de l'informatique remontent à l'époque Babylonienne (vers -1750 J-C). Ceux-ci inventent alors des algorithmes pour résoudre des équations.
En 1642 un Français, Blaise Pascal (Celui qui a donné le nom à la pression du même nom) développe la première machine à calculer. Cette machine est mécanique. Elle fait des calculs simples comme les aditions, les soustractions, etc... Il faut attendre les années 1930 pour voir l'apparition de machines électriques.
En 1937, le premier additionneur binaire électrique est crée, il s’agit du Model K. Il est prévue pour la cuisine (K pour Kitchen). Il est alors possible de faire des calculs pour ces recettes !

En 1938, alors que l’Allemagne prépare la guerre, l’armée Allemande demande la création d’un calculateur électro-magnétique pour contrôler la direction des futures fusées V2.
Konrad Zuse développe ainsi le premier ordinateur le Z1.

La machine bien qu'électrique possède encore une part mécanique.
En Septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne, il s'ensuit le début de la 2nd guerre mondiale .
L’armée Allemande communique alors via une machine électrique-mécanique, l’Enigma.

Cette dernière fonctionne via un code. Ainsi, les Alliés vont tous faire pour décrypter ce code pour connaitre la position et les mouvements des armées Allemandes. Les Anglais commencent alors le développement d'un ordinateur pour décrypter ce code.
Pendant ce temps, l’Allemand Konrad Zuse développe le Z3. Il est programmable, est en binaire, mais possède encore des parts mécaniques. Ainsi il ne s'agit pas du premier vrai ordinateur.

L’ordinateur est très vite utilisé pour guider les fusées V2 qui s’abattent sur Londres et tuent de nombreux civiles.
En Décembre 1943, les Anglais développent le Collosus. Cet machine décrypte les informations d’Enigma. Il est entièrement électrique, mais n'est pas programmable. Ainsi, il ne s'agit pas non plus d'un ordinateur "moderne".

Malgré tout, il permet d'aider les Alliés à remporter de grandes batailles. Il joue un rôle déterminant dans la victoire. La victoire permet la libération des camps de la mort. Beaucoup de juifs horrifiés par cet Europe qui est resté passive migre dans la future Israël ou en Amérique. On retient de futurs grands comme Jack Tramiel (prisonnier d'Auswitch, fondateur de Commodore et futur PDG d'Atari de 1984 à 1996), Ralph Bear (qui réussit à faire l'Allemagne avant la guerre, futur père du jeu vidéo).
A partir de 1942, l’ ENIAC commence à être développer. Il faut attendre 1946 pour que celui-ci soit fini. La machine fonctionne par un système binaire et est totalement programmable. Contrairement aux Z3, celui-ci est entièrement électronique. Ainsi, il peut être considérer comme étant le premier ordinateur moderne. Il occupe alors une salle complète.

Le développement de l’informatique et des ordinateurs est alors favorisé par le début de la guerre froide.
En 1951, Ralph Bear développe l’idée de faire des jeux sur une télévision. L’idée est alors rejetée. Celui-ci ne perd pas espoir et continue ces recherches dans cette direction.
En 1952, A.S. Douglas crée pour sa thèse sur l’informatique le premier jeu vidéo OXO. Il s’agit d’un jeu de morpion. Il n'a aucun but commercial ou ludique. Il s'agit avant tout d'une expérience "scientifique".

En 1958, Tennis for Two est crée pour distraire les universitaires de Brookhaven. Ce jeu possède un but ludique pour un certains publics. Néanmoins aucun but lucratif n'est présent. De plus, ce jeu n'utilise pas un ordinateur mais un oscilloscope. Ainsi, certains défendent que ce jeu n'est pas un jeu vidéo, mais seulement un jeu électronique. Malgré tout, le jeu représente un jeu de tennis, qui n'est pas sans rappelé un certain Pong...

En 1962, les Américains développent Spacewar pour tester les capacités d’un nouvel ordinateur, le Programmed Data Processor-1 (PDP-1). Une partie oppose deux fusées qui sont attirées par un centre de gravité (une sorte de soleil). Le but est d'une part de ne pas s'écraser sur le soleil mais en plus de tuer l'ennemi. Le jeu est présenté au public. Néanmoins aucune commercialisation n'intervint. Il s'agit du premier shoot'em up de l'histoire.
Il est intéressant de noter que ce jeu à deux ou il faut détruire l'autre dans l'espace est crée lors des pires moments de la guerre froide (conquête spatial, crise de Cuba) ou l'on craint une guerre nucléaire (avec des fusées).

Le lien suivant permet d’essayer le jeu original :
http://www.zorg.org/spacewar/spacewar.php
A partir de 1966, Ralph Baer , qui n’a pas perdu espoir, commence à créer des prototypes de machines pouvant fonctionner sur des télévisions. Il invente sans le savoir le concept de consoles.
Dès 1968, il crée des croquis détaillés de son invention.

Au bout de 2 ans de travaux acharnés et différents plans, le projet est enfin fini. Il cherche alors une société qui aimerait commercialisé son idée. Il faut attendre 1971 pour que la société Magnavox réponde à son offre. Le projet prend le nom de code "Brown Box". Pour la vente de la machine, la société et Mr Baer veulent réutiliser un jouet génial à l'époque, le Kôsenjû. Il s'agit d'un pistolet accompagné de cibles avec des lentilles photosensibles. Celles-ci réagissent quand elles sont touchées par le laser du pistolet. La génial entreprise qui développe ce jouet n'est autre que Nintendo, une entreprise voué à une grande gloire dans le futur.
Nintendo et Magnavox rentre ainsi en collaboration pour le dévellopement du premier fusil pour jeu vidéo de l'histoire.
Pendant que le projet "Brown Box" est développé, les premières bornes arcades sont commercialisés. Ces machines sont naturellement inspiré des flippers, alors très populaire. Il est difficile de dire qu'elle a été la première borne de l'histoire.
L’histoire a retenue néanmoins Galaxy Game. Il s'agit d'un clone de Spacewar. La borne n'est pas commercialisé. Elle est mis à la disposition des étudiants de l'université de Stanford en Septembre 1971. Elle a été conçu par Bill Pitts et Hugh Tuck. Encore une fois, le jeu n'est pas commercialisé et aucune production en série ne démarre.
Deux moi plus tard, Ted Dabney et le futur grand Nolan Bushnell commercialise un clone de Galaxy Game, Computer Space. Le jeu est produit en série, près de 1500 bornes sont produites.

Les deux bornes sont au final que des plagias de Spacewar sortie 9 ans plus tôt.
L'argent récolté par Computer Space permet aux deux créateurs de fonder en Juin 1972 une société voué à un grand avenir, Atari.
Cette même année, Maganavox commercialise son projet "Brown Box" sous le nom d'Odyssey en Septembre 1972 au prix de 100$. La machine devient la première console de l'histoire. Le light gun de Nintendo est commercialisé avec l'Odyssey.

La console ne fait que des opérations extrêmement basiques. La seul chose qu’elle peut effectuer c’est déplacer 3 carrés blanc sur un fond noir.
A partir de cela, on peut afficher des jeux de tennis, baseball, handball, labyrinthe, etc… .
Pour avoir des graphismes, on superpose sur les télévisions de des masques transparents colorés, appelés Overlays. A noter que le premier jeu de stratégie est sortie sur ce support.

La console utilise des cartouches pour les différents jeux ou programmes. Celles-ci ne possèdent pas de nom et était seulement numéroté de 1 à 12.

En quatre mois, 100 000 exemplaires sont vendus. On peut comprendre l’étonnement de Magnavox qui décida très vite de sortir cette console en Europe dès 1973.
A la fin de sa vie, la console est même commercialisée dans le tiers monde (en Egypte particulièrement) et 330 000 exemplaires sont vendus.
Très vite des clones apparaissent un peu partout dans le monde et même en URSS (Russie d’alors).
La console est retiré du marché en 1975 avec l’arrivée de la concurrence et la baisse des ventes.
Elle inaugure la 1èr génération de console.
Le 29 Novembre 1972, Atari sort son premier et célèbre jeu Pong en arcade.

Le jeu est en réalité un simple plagia de Tennis sur l’Odyssey.

Pong d'Atari

Tennis de Magnavox
Ainsi, Magnavox porte plainte contre Atari en 1975. Il s'agit de la première affaire en justice du jeu vidéo. La société de Nolan Bushnell doit payer 1.5 millions de $ aux créateurs de l'Odyssey. Les futurs sociétés qui copieront Pong, devront aussi payer Magnavox. Malgré tout, Pong est un succès.
A ce titre, la première machine Pong commercialisé tombe en panne dès son premier week end de fonctionnement. Quand Mr Bushnell commence à réparer la machine, il se rend compte qu'elle ne fonctionne plus car le réservoir de pièces est plein ! En quelques mois, Atari produit près de 10 000 bornes.
En deux ans, le jeu vidéo réussit à apparaitre et à se créer un véritable marché viable. Les bornes arcades et la première console sont apparus presque au même moment. On remarque qu'à cette époque que les jeux sur console sont les précurseurs des jeux arcades (Tennis sur Odyssey devient Pong en arcade).
L'argent que rapporte le jeu vidéo en 1972 pousse de nombreuses sociétés à se lancer dans l'aventure dès l'année suivante, Sega, Taito, ou encore Midway. La majorité des jeux sont en fait que des Pong like (Pong Tron de Sega, Elapong de Taito). Le nombre de bornes arcades commercialisés en un an passe de 3 à 45 machines !

Naturellement le graphisme reste très simple avec seulement du noir et du blanc.
Avec le succès arcade de Pong, Atari décide de sortir en 1974 la console Pong qui permet de jouer chez soi au célèbre Pong. Le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. Néanmoins cette console inaugure l'arrivée massive des consoles de 1èr génération mono-jeu ou avec un nombre de jeux limités (généralement très ressemblant entre eux). Dès 1976, Coleco commercialise son célèbre Coleco Telstar. De nombreuses sociétés échouent en commercialisant leurs consoles. Heureusement d'autres sociétés remportent de grands succès avec ces machines Pong (Coleco par exemple). En 1977, une petite société nippone, Nintendo commercialise avec Mitsubishi deux consoles Pong, les Coleco Tv Game 6 et 15. De part leurs prix compétitifs, les deux machines vont se vendre à près d'un million d'unité en tout. Il s'agit des meilleurs ventes de consoles Pong.

A la même époque que la console Pong (en 1974), Atari se rend compte que les bornes arcades sont bien trop limitées d’un point de vue technologique. Ils essayent d’améliorer les ROM en utilisant des puces électroniques. Le premier jeu à utiliser cette nouvelle technologie est Tank. L'évolution graphique est évidente.

Comme on le voit il est maintenant possible de reconnaître des objets alors qu’avant il s'agissait de carrés très grossiers.
Durant cette époque balbutiant, les bornes arcades ne traversent pas (de façon officielle) l'Océan Pacifique. Les choses changent à partir de 1975. La société Taito commercialise aux USA et au Japon, son tout nouveau jeu arcade Gunfight.
La même année, la firme MITS développe l’Altair 8800. Il s’agit du premier ordinateur personnel. Il coute alors 600$, soit deux fois le smic de l’époque.

Un certain Bill Gates développe son premier programme sur cet ordinateur et fonde par la suite une entreprise voué à grand avenir Microsoft.
Dès 1976, les évènements s’accélèrent. Les consoles de 1èr génération commencent à se généraliser avec des jeux de types Pong. Aussi il devient difficile de s'imposer sur ce marché. C'est pourquoi les futures machines seront beaucoup plus sophistiqué.
La société Fairchil (qui produit aujourd'hui des puces électroniques) est la première entreprise à sortir une console sophistiquée. Avant, les machines possédaient un nombre de jeux limités dans leurs mémoires. Ainsi le Color Tv game 15 de Nintendo ne possède que 15 jeux. Aucunes consoles n'étaient alors programmables.
Fairchild est la première entreprise a traversé le Rubicon en sortant une console entièrement programmable, la VES (Video Entertainment System) en Aout au prix de 150 $.

La console révolutionne le jeu vidéo. La console se dote d’un CPU 8 bits (pour la première fois). Le système de contrôle est novateur. Exit les roulettes type Pong, le joueur peut effectuer des mouvements dans toutes les directions grace au joystick. Si on appuie sur celui-ci, on provoque une action. Il s'agit donc d'une des premières manettes de l'histoire. La console est totalement programmable. Ainsi une multitude de jeux peut sortir. Elle possède une résolution de 128x64 et possède 6 couleurs différentes affichables. Enfin, des enceintes sur la machine permet de produire des bruitages.
La VES inaugure les consoles de 2nd génération. Son nom change en 1977 pour prendre le nom de Fairchild Channel F à cause de la sortie de l'Atari VCS, dont le nom est jugé trop proche de VES. La Channel F est retiré du marché en 1979.
Atari sort cette même année (1976) le premier jeu 3D en arcade, Night Driver.

Pour permettre la création de l'Atari VCS, Nolan Bushnell vend sa société à Warner Communication. Durant la même époque, Steve Jobs et Steve Wozniak quittent Atari pour fonder Apple.
L’année 1977 voit la sortie de l’Atari VCS, plus connue sous le nom d’Atari 2600. La console sort en Octobre au prix de 200$. Atari profite ainsi des fêtes de Noel.

La console possède une résolution de 40x192 et peut afficher 16 couleurs. La musique ne vient pas de la machine mais de la télévision. La manette est assez novatrice. Elle utilise un joystick (comme la VES) et possède (et surtout) le premier bouton d'action de l'histoire des consoles.
Un des premiers jeux à la sortie de la console est Air-Sea Battle.

La présence de la Fairchil Channel F entraine la première guerre des consoles. Atari connait de grandes difficultés face à cette dernière. Alors que 800 000 unités doivent être vendues pour 1978, seulement 550 000 trouvent preneur. Face à des difficultés financières, Mr Bushnell est renvoyé par Warner. Après son remerciement il fonde une chaine de restaurant (qui a fait faillite depuis).
Warner reprend alors les choses en main au sein d'Atari.
La même année que la sortie de l’Atari 2600, Apple commercialise le premier grand succès de l'informatique, l'Apple2. Celui-ci coute à sa sortie 10 000 Francs. Il s'agit du premier ordinateur "abordable" pour le grand public. Il possède un CPU 8 bits cadencé à 1Mhz. Il est capable d'afficher 6 couleurs avec une résolution de 280x192. L'ordinateur connaitra de nombreuses gammes (environ 7 gammes) dont le dernier sortira en 1988. Très vite, la création d'Apple remporte le succès. Les éditeurs tiers arrivent très vite. Près de 150 jeux sortiront sur le support. Beaucoup de ces jeux sont des wargames. Un certain Castle Wolfenstein fera ces premiers pas sur Apple2.

En 1978, Taito sort le fameux Space Invaders. Il s'agit d'une révolution. Les joueurs n'ont jamais eu un jeu avec autant d'action. Pour réussir, il faut prendre des risques. Au Japon, la création de Taito provoque un véritable phénomène de société. Les pièces de 100 yens commencent à manquer, à tel point que le gouvernement doit augmenter leur production ! Les salariés ne travaillent pas et reste devant les écrans du jeu ! En quelques mois, le jeu se répand dans le Monde et explose les records de Pong. Près de 350 000 bornes sont produites ! Il s'agit du premier grand blockbuster du jeu vidéo.

La sortie de jeu arcade explose après Space Invaders. A noter que contrairement aux apparences, Space Invaders n'est pas en couleur mais utilise des overlays (des plastiques de couleurs).
Le premier jeu couleur en arcade sort en 1979. Il s'agit de Galaxian de Namco. Le jeu se place en rival de Space Invaders. Dans ce jeu, les ennemis attaquent le joueur par assault et non sous forme d'une grande vague uniforme (comme sur Space Invaders).
Au sein d'Atari une véritable guerre civile éclate. Une partie des programmeurs quittent la société de Pong pour fonder Activision. Par la suite, l'entreprise produira de nombreux jeux sur Atari 2600.
La même année en Novembre, MB sort la Microvision, la première console portable au Monde.

L'année suivante, Nintendo lance la gamme des Game and Watch. Ces petites machines vont remporter un succès énorme dans le Monde (plus de 42 millions d'exemplaires vendues). L'argent gagné permet à Big N de rembourser ses dettes et de lancer le développement d'une future console.
Pendant ce temps, Namco développe pour l'arcade le premier héros du jeu vidéo, Pac Man. Le jeu remporte un grand succès en arcade (plus de 100 000 bornes produites).
A la fin de l’année, Mattel sort une nouvelle console, l’Intellivision. Elle possède un CPU 16 bits faisant d’elle la première 16 bits de l’histoire.

Elle possède une bonne résolution graphique de 160x196, de plus elle peut afficher 16 couleurs. A sa sortie elle coute 300$. Ses manettes sont assez révolutionnaires avec la présence d'une sorte de clavier.

A cet époque, la VSC d'Atari est en pleine expansion. Les premiers éditeurs tiers (Activison) arrivent sur le marché, le portage de Space Invaders sur la console est un succès monstre (plusieurs millions d'exemplaires vendues).
Pour prendre l’avantage sur l’Atari 2600, Mattel développe une série de publicité très agressive contre la VCS à propos de ces graphismes désuets.
Le prix trop élevé de la console freinera malheureusement les ventes de l'Intellivision. Pour lancer les ventes, Mattel essayera de développer nombre de périphériques. On verra ainsi l’apparition d’une console munie d’un clavier permettant de programmer ces propres jeux. En 1981, Mattel ira même sortir le PlayCable.
Cette extension permet de télécharger des jeux via le câble.
Atari réagira en sortant le CVC GameLine, le principe restant le même.
En 1981, Nintendo fait de nouveau parler de lui en sortant Donkey Kong. Le jeu remporte un grand succès dans le monde. Un certain Jump Man fait son apparition dans le soft. Il prend plus tard le nom de Mario.

Le jeu ayant un certain succès intéresse la société Coleco. Celle-ci rachete les droits du jeu pour 250 000 $. En plus à chaque jeu vendu, Nintendo gagne 2$.
La même année en Novembre, un certain Mr Uemura (Ingénieur chez Nintendo) reçoit le coup de fil d'un certain Mr Yamamauchi (Président de Nintendo) qui lui demande de commencer le développement d'une console dont le nom de code est Gamecom.
L’année 1982 voit la sortie de nombreuses consoles. Coleco sort sa Colecovision en Aout au prix de 200$. La machine est surpuissante. Elle peut afficher 16 couleurs, avec une résolution de 256x192. Son CPU 8bits est très puissant, il est cadencé à 3.58 Mhz. La machine montre les prémices de ce sera la 3ème génération de console.

La console sorte avec 12 jeux dont Donkey Kong. Le jeu est le fer de lance de la console. il est assez fidèle à la version arcade (chose rare à l'époque) Il permet de vendre de nombreuses consoles.
Plus tard, le jeu sortira sur Intellivision et Atari 2600 (cette version étant un massacre (délibéré?)).
En Octobre, Atari sort sa nouvelle console, l’Atari 5200 pour 250$. La console n’est pas compatible avec la VCS et est peu soutenue par Atari. Il ne s'agit que d'un ordinateur Atari 400 sans clavier. La machine est nettement inférieur à la Colecovision et plus cher. L'échec est inévitable. Au final, le seul point positif de la 5200 est de posséder (sur certaines versions) 4 port manettes (ce qui en fait la première console à posséder 4 ports manettes).
MB commercialise la première console 3D, la Vectrex. Elle utilise la technique vectorielle (Cf Star Wars d'Atari en arcade en 1983).

Durant l’année, l’Intellivision reçoit un adaptateur pour lire les jeux d’Atari 2600 ! Atari porte plainte par la suite contre Mattel. Naturellement, Atari perd le procès... Ainsi dès l'année suivante, Coleco fait de même.
Activion commercialise Pitfall. Il s'agit d'un des jeux fondateurs du jeu de plateforme.
L’arcade est en pleine évolution à l'époque. Les graphismes sont grandements améliorés. Les consoles ne sont plus en mesure de rester au niveau de l'arcade. Xevious ou Pole Position
de Namco montre clairement l'évolution graphique (4 ans avant, les jeux étaient encore en noir et blanc). L'arcade est alors en pleine âge d'or.

Durant cette même année, l'informatique est en pleine explosion. Sinclair sort en de nombreux ordinateurs bon marché comme le ZX Spectrum. Il ne coute que 1 800 Fr.

De nombreux jeux sortirent sur le support comme Xevious par exemple.

L’ordinateur est un beau succès commercial dans certains pays comme l'Angleterre. Il est grandement copié dans les pays de l'est. Le ZX est racheté par la suite en 1986 par Amstrad (le principal rivale dans l'informatique de Sinclair). Il disparait au début des années 90.
Commodore, alors dirigé par le très charismatique Jack Tramiel commercialise l'extraordinaire Commodore 64 (il possède 64 ko de Ram).

A sa sortie il coute 3000 francs. Son CPU 8 bits est cadencé à 0.985 Mhz. L'ordinateur peut afficher 16 couleurs avec une résolution de 160 x 200. Très vite, les joueurs se rendent compte que les graphismes de la machine sont nettement supérieur aux consoles. Près de 20 millions machines sont vendues à la fin de sa commercialisation. Près de 1000 jeux sortent sur le support.
La mémé année, IBM sort l'IBM 5150, le premier compatible Pc. Cette famille d'ordinateur est voué à un immense avenir. Mise à part les Mac, tous les ordinateurs actuels sont des compatibles Pc.
L'IBM 5150 ne remporte pas le succès.

A la fin de 1982, remarque que le jeu vidéo est en pleine explosion. Le nombre de consoles augmentent de façon exponentiel, les jeux arcades sont magnifiques et les ordinateurs se diversifient.
A la même période, les consoles sont sur le point de rencontrer un grand bouleversement. Les résultats financiers d'Atari diminuent, les action de la dite société s'écroule. Le marché commence à être saturer (Atari 2600, 5200, Intellivision, Colecovision, Vectrex, Odyssey2, Commodore 64 , Commodore Vic-20, Apple2). La concurrence des ordinateurs est de plus en plus importante (diminution du prix du C64). La qualité de certains jeux devient douteux (ET sur VCS). Le nombre de jeux devient trop important pour le marché. Un employé de Mattel avoue plus tard que la production de 1982 représentait la production de 2 ans. La production des éditeurs tiers devient anarchique.

Les journalistes commencent à remettre en cause un phénomène qualifié de "phénomène de mode".
Le krach de 1983 commence.
A la fin de Noel de nombreux jeux n’ont pas trouvés acheteur. Par exemple ET produit à 4 millions d’exemplaires ne fut vendues qu’à 1 millions d’exemplaires. Le prix des jeux diminuent par conséquent jusqu’à atteindre le prix de 4$. Les jeux ne trouvant toujours pas preneur, ils sont renvoyés aux éditeurs tiers. Ceux-ci sont incapable de les remplacer ou de les rembourser. Des rumeurs (les fameux jeu ET non vendues aurait été enterré dans l’état du Nouveau Mexique par Atari) provoquent la panique des investisseurs. La situation devient catastrophique pour certaines sociétés. Atari perd un peu moins de 2 millions de $ par jour en 1983. Mattel évite le dépot de bilan de peu, Coleco dépose le bilan en 1985. La Vectrex et l'Atari 5200 sont retirés du marché dès 1983.
A la fin 1983, les consoles sont balayés des USA. L'Europe est touché indirectement à partir de 1984.
En 1983, la reconstruction des consoles est déjà en cours. Le projet Gamecom de Nintendo renommé Family Computer (Famicom) est commercialisé le 15 Juillet 1983.

La 8 bits de Nintendo est une véritable bombe technologique. Les manettes connaissent une évolution majeur avec l'apparition de la croix directionnel. La manette moderne est apparue.
Le hardware est extraordinaire. Le Cpu 8 bits est cadencé à 1.78 Mhz. La bête peut afficher 16 couleurs en même temps (sur une palette de 52 (ce qui est exceptionnelle pour l'époque)) avec une résolution de 256x240. Enfin 64 sprites sont affichables en même temps (la Coleco 32). La machine est vendue à 115€ (ce qui en fait la console la moins cher du Japon et la plus performante). Naturellement, le créateur de Mario ne fait pas de bénéfices sur sa console qui coute seulement 115€. Les bénéfices sont fait sur la vente de jeux.
Au final, la Famicom possède un excellent rapport qualité/prix (le meilleur de l'époque). Avec 115€, il est possible de jouer avec les titres arcades de l'année d'avant sans problème (Xevious sort en 1984 sur la console). Cela est du jamais vue ! La stratégie des sorties de jeux sur la console est excellente. Donkey Kong (le jeu phare sur Colecovision) est totalement fidèle à la version arcade. Il en est de même pour Mario Bros (sortie en arcade en 1983). La sortie de jeux pour adulte (Mah Jong, Baseball) pousse le public mature à investir. Dès l'année suivante, Nintendo réinvente la relation entre le constructeur de console et les éditeurs tiers. Cette relation rentre dans une époque moderne, ou l'éditeur tiers doit payer des royalties.
En 6 mois, Nintendo vend 400 000 Famicom et devient le leader incontesté du marché nippon.
Le même jour que la sortie de la Famicom, Sega lance sa première console, la SG-1000

Celle-ci est la version console de l’ordinateur de Sega, le SC-3000. La console est vendue au même prix que la Famicom, mais possède la puissance de la Colecovision. L’affaire tourne court, et la SG-1000 devient un semi-échec. Sega vend 160 000 unités au lieu des 50 000 espérés. Néanmoins, 160 000 consoles c'est peu face au 400 000 Famicom vendues en 6 mois.
Le duel Nintendo-Sega commence…
La même année, l'arcade connait une baisse du nombre de jeux sortant en un an. Néanmoins la qualité est au rendez-vous. Star Wars d'Atari en meme plein les yeux. Le jeu est en 3D vectorielle et permet de revivre certains passages du tout premeir star wars comme l'attaque de l'étoile noir. L'ambiance du film est fidèle. Il s'agit sans contexte d'un des meilleurs jeux de l'année en arcade.
Cinematronics sort de son coté, le célèbre Dragon 's Lair. Le film interactif prend les allures d'un dessin animé Dysney (le réalisateur est ancien de chez Dysney, Mr Don Bluth). Le jeu agace par sa difficulté, mais émerveille aussi de part ces graphismes dessins animés. Il s'agit sans aucun doute du jeu ayant les plus beau graphismes à l'époque. Le jeu utilise une toute nouvelle technologie, le laserdisc de Pioneer.
Cette année, plusieurs sociétés nippones, ainsi que Microsoft décide de créer un standard informatique. Le but étant d’uniformiser les programmes pour tous les ordinateurs (comme le Pc actuellement). Le standard se nomme MSX pour MicroSoft eXtension. Ces micro-ordinateurs coutent environ 3000 Fr à leur sortie au Japon. Très vite, les éditeurs tiers s'engouffrent dans ce système. Le MSX et la Famicom étant proche technologiquement (bien que la Famicom soit plus puissante), de nombreux jeux sortiront sur les deux support (Dragon Quest, Akumajo Dracula, Final Fantasy, Metal Gear). Konami devient très vite le principal éditeur tiers sur le support.
L'ordinateur est un véritable échec aux USA (à peine 10 000 exemplaires vendues) à cause de la peur provoqué par la technologie nippone (rivalité nationale). En Europe les ventes sont plus positives (Tilt est séduit par le concept). Néanmoins l'échec de la commercialisation aux USA pousse Microsoft à tourner sa veste. La société se tourne alors vers l'IMB Pc.
En 1984, la position financière d'Atari est catastrophique. Warner Communication divise Atari en deux part, Atari Games pour l'arcade et Atari Corporation pour les ordinateurs et consoles de jeux. Atari Games est revendue à Namco en 1985. Atari Corporation est vendue dès 1984 à Jack Tramiel (remercié quelques mois avant de Commodore). L'age d'or d'Atari est bien finie.
Atari Games réussit à sortir un dernier petit bijou avant son rachat par Namco , Paperboy. Ce jeu arcade est le premier à posséder un CPU 16 bits.

Dans le domaine des consoles, Sega contre-attaquera avec sa Sega Mark 2.
La machine est sensiblement pareille à la SG-1000. Quelques 150 000 unités prennent preneur. Malheureusement pour Sega, Nintendo commence à l'époque à rentrer en collaboration avec des éditeurs tiers très important (Hudson Soft, Namco) avec un système de licences originales. Ce système de licences est toujours utiliser aujourd'hui. Le constructeur des consoles touchent des royalties à chaque jeux vendues par un éditeur tiers.
Durant cette année, Amstrad sort son Amstrad CPC 464. Ce nouveau micro-ordinateur 8 bits est fait à partir d'anciennes puces pour réduire le coup. Le CPU 8 bits est cadencé à 4Mhz. La machine peut afficher 16 couleurs (sur 27) avec une résolution de 160 x 200. La machine est vendue avec un écran monochrome et un lecteur cassette pour seulement 2990 Fr. Cela en fait une des machines les moins chers sur le marché.

Les éditeurs tiers vont développer en masse des jeux sur le support (Final Fight, Xevious, Sorcery, Ghols 'n Goblins, Sid Meier 's Pirates, etc...).
La guerre entre Amstrad et Commodore va éclater en Europe pour la domination des ordinateurs 8 bits. L'Amstrad CPC va rencontrer un succès énorme en Angleterre ou en France (avec des ruptures de stock). Dans d'autres pays comme l'Allemagne, le CPC est boudé par la majorité des gens.

L'année 1985 présente de nombreuses révolutions pour le jeu vidéo.
La guerre entre Nintendo et Sega s'intensifie (bien que Big N ne soit pas inquiété par Sega).
Cette dernière commercialise la Sega Mark 3 (l'équivalent de la Master System chez nous). Le CPU 8 bits est cadencé à 3.58 Mhz (contre 1.79 sur Famicom). De plus elle peut afficher 32 couleurs simultanés (16 pour la Famicom) sur une palette de 64 (52 couleurs sur Famicom) avec une résolution de 256 x 192 (256 x 224 sur Famicom). En étant vendu aussi cher que la Famicom, la Sega Mark 3 rivalise totalement avec la création de Nintendo.

Malheureusement pour Sega, leur console manque de jeux (aucun éditeur tiers) et surtout sort alors que la Famicom est en plein boom de croissances (3.8 millions d'exemplaires vendues en un an, de nombreux éditeurs tiers) et devient un phénomène de société.
Ce phénomène est amplifié avec la sortie de Super Mario Bros le Vendredi 13 Septembre 1985. Le jeu révolutionne le jeu vidéo et le genre de la plate-forme. Il se vend comme des petits pains. Près de 40 millions d'unités sont vendus dans le Monde ! Mario devient presque aussi célèbre que Mickey.
Au Japon, le jeu démontre la domination total de Nintendo dans le domaine des consoles. Les ruptures de stock de la Famicom deviennent régulière.
Sega et sa Mark 3 est balayé. Plus personne ne peut arrêter Nintendo au Japon.
En Octobre, Nintendo sort sa Famicom sous le nom de Nes aux USA.
Ce nom n’est pas choisi au hasard. Atari VSC et Nes, le nom est ressemblant. Nintendo profite donc de la renommé de l'Atari VCS aux USA. Atari est d'ailleurs obligé de changer le nom de sa console en Atari 2600. On se rappelle assez ironiquement qu'Atari est victime de la meme stratégie marketing que la société avait utilisé contre la VES de Fairchild en 1977.
La guerre des consoles aux USA entre la Nes et les consoles de 2nd génération (déjà moribonde avec le krach de 1983) est de courte durée. Nintendo envahit et domine en quelques mois les USA. Super Mario Bros a naturellement servi de fers de lance à la console.
L’arcade qui subit malheureusement le contre cout de Super Mario Bros, continue de briller. Sega commence à se faire un nom (ce qui permet d'effacer en partie les échecs dans le domaine des consoles) grâce à son Sega System 16. La nouvelle borne 16 bits voit la sortie de nombreux hits comme Out Run, Hang On ou encore Space Harrier.

Konami sort Ghost ‘n Goblins.
Atari qui commence à dépérir dans le monde de l’arcade sort Gauntled. Le jeu d’aventure moderne est né. Celui-ci est jouable à quatre. Il révolutionne dans son concept le jeu d’aventure. Pendant plusieurs années le type de jeu ne change pas. Blizzard s’inspirera plus tard de ce jeu pour son Diablo.
Le monde de l’informatique est en pleine effervescence. Microsoft sort sur le Pc, son nouveau logiciel Windows. Ce dernier ne rencontre pas le succès.
A la fin de l’année, Atari et Commodore sortent chacun un nouvel ordinateur 16 bits, l’Atari ST et l’Amiga.
L'Atari ST possède un CPU 16 bits cadencé à 8Mhz et peut afficher 16 couleurs affichable (avec une palette de 512 couleurs) avec une résolution de 320x200. Le 520 ST est vendue à 1 520€.
L'Amiga possède un CPU 16/32 bits cadencé à 7.16 Mhz et peut afficher 16 couleurs (sur une palette de 4096 !) avec une résolution de 320x200. L'Amiga 1000 est vendue à 3 000€.
Une guerre éclate entre Commodore et Atari (comme la guerre entre Nintendo et Sega). Au début Atari domine en raison de son ordinateur bien moins cher que l'Amiga. Il faut attendre 1987 pour que Commodore avec le nouvel Amiga 500 reprenne du terrain sur Atari.

L'Atari ST tout en étant un succès commercial au début de son lancement permet à son créateur d'éviter le dépôt de bilan. Le créateur de Pong est repartie pour nouveau tour avec Jack Tramiel à sa tète.
Très vite les éditeurs vont développer de nombreux jeux sur ces supports(Defender of the crown, Dungeon Master, Xenon, R-Type) .
L'année 1986 voit la continuité de la guerre Nintendo-Sega. Cette dernière société essaye de prendre les parts de marché de Nintendo. Sega se doute d'un héros (comme Nintendo et Mario). Ce dernier se nomme Alex Kidd et apparait la première fois dans le jeu Alex Kidd in Miracle World. Tous les hits arcades Sega sont portés sur la Mark 3 (Out Run, Hang On, etc...).Le créateur de Out Run essaye ensuite de s'implanter aux USA. La Sega Mark 3 est renommé Master System pour l'occasion. Très vite l’aventure tourne à la catastrophe avec seulement 8% de parts de marchés contre 12% pour Atari et 80% pour Nintendo.
Atari voyant que les consoles reviennent en force aux USA commercialise son Atari 7800. Elle réussit à résister contre la Master System, mais est écrasé par la puissance de Nintendo.
Cette dernière société commercialise au Japon le 21 Février 1986, le Famicom Disk System. Cette extension permet de lire les cartes réinscriptibles, qui sont des Famicom Disk.

A partir de bornes réparties dans tout le Japon, le joueur Nippon peut acheter un titre aux prix de 4€. Une fois qu’il a fini de jouer, il peut avec la même carte changé de jeu et le gravant sur l’autre jeu. Le jeu phare à la sortie de cette invention est The Legend of Zelda. Le titre est un succès, et le Famicom Disk System aussi. En plus de proposer des jeux peu cher, le système de disquettes permet pour la première fois dans le jeu vidéo console de faire des sauvegardes de ces jeux ! De plus, les disquettes possèdent plus de mémoires mortes que les cartouches.
Quelques éditeurs tiers développent des jeux sur le support comme Konami avec un certain Akumajo Dracula.
La Famicom est surtout marqué avec l'arrivée d'Enix et de son Dragon Quest. Le jeu pose les bases du RPG et remporte un brillant succès sur la 8 bits de Nintendo.
Les bornes arcades Nippones connaissent cette année une petite révolution. Pour réduire le coût de développement des bornes, divers sociétés Nippones se réunissent pour développer un standard universel, le JAMMA. Les coup de production des bornes diminuèrent par la suite. L'arcade Japonais impose ainsi sa puissance au reste des sociétés. Technos commercialise le premier beat'em all moderne Renegade. Il préfigure la série des Double Dragon.
Le monde de l'informatique subit une grande avancé grâce à Amstrad (les créateurs de la gamme des CPC). La société anglaise commercialise l'Amstrad Pc-1512. Il s'agit du premier compatible Pc à couter moins de 10 000 Fr. Son rapport qualité/prix est nettement compétitif. Il permet de populariser les IMB compatibles Pc dans le Monde. Il pousse la concurence à diminuer ces prix et améliorer les cartes Pc. Ainsi, cette famille d'ordinateur va commencer sa marche vers la gloire.
En 1987, Sega est toujours en but contre Nintendo. Pour éviter une fin prématuré de sa console, l'entreprise décide de commercialiser la machine en Europe (un terrain que Nintendo n'a pas encore conquis). Grâce à Virgin, la console est distribuée quelques mois avant la Nes.
La guerre entre les deux grands se déplacent ainsi en Europe. Sega y résiste et Nintendo s'implante tant bien que mal.
La Famicom voit l'apparition sur son support d'une série voué à un grand avenir Final Fantasy. Le jeu permet d'éviter la faillite de Square Soft.
A la fin de l’année, Nec (producteur de Pc) sort en collaboration avec Hudson Soft, une nouvelle console, la Pc Engine.

La console possède des caractéristiques extraordinaires. Le processeur est toujours 8 bits mais cadencé à 7.2 Mhz. Ainsi il est largement supérieur au CPU de la Famicom et de la Master System. La machine peut afficher 256 couleurs sur une palette de 512 avec une résolution de 256 x 212. Elle inaugure la 4ème génération de consoles. La qualité de ces titres à la sortie fait trembler la Master System au Japon, Nintendo décide de son coté de commencer le développement de la Super Famicom. Rien que Kung Fu montre la puissance graphique de la console.

En peu de temps, Sega est totalement écrasé au Japon par la Pc Engine. Pour couronner le tout, Nec annonce fièrement la sortie imminente d’un lecteur Cd comme extension à la console.
Le monde de l’arcade voit la sortie du très connue R-Type d’Irem. Capcom sort de son coté le premier jeu d'une grande série, Street Fighter. Le jeu est lacunaire en de nombreux points. Technos après son Renegate commercialise premier jeu d'une grande série Double Dragon.
En 1988, Sega ,soucieux de l'avance de Nec et de Nintendo, commence le développement d'une machine 16 bits ayant une architecture proche du Sega System 16. La future console a pour but de supplanter Nintendo et Nec. Après de nombreuses recherches, Sega décide de nommer sa console, Megadrive. Elle sort le 29 Octobre 1988 au prix d'environ 200$.
Elle possède un processeur 16 bits cadencé à 7.68 Mhz. Elle peut afficher 64 couleurs sur une palette de 512 avec une résolution de 320x224.
La console est malheureusement boudé au Japon à sa sortie. Les nippons restent très attaché à la Famicom. La sortie de Dragon Quest 3 en début d'année provoque un énorme succès qui pousse le gouvernement Japonais à prendre des mesures ! Nintendo commercialise enfin quelques jours avant la Megadrive son magnifique Super Mario Bros 3. La Famicom est indétrônable au Japon.
De son coté Nec sort un lecteur Cd-rom en extension pour sa Pc Engine. Son prix est énorme à sa sortie, environ 400€.
Les jeux ne sont pas au rendez-vous il faut attendre l’année d’après pour voir les performances du lecteur.
En arcade, Capcom décide de sortir son fabuleux CPS-1. La borne arcade permetra l'arrivée de grand jeux comme Street Fighter II, Final Fight ou encore 1941. La borne est lancé avec Ghouls'n Ghosts.
En 1989, Nintendo décide à se réveiller. En début d’année, ils présentent le prototype de la nouvel 16 bits de Nintendo, la Super Famicom. En Avril, une petite 8 bits portable sort. Son nom est la Game Boy. La console portable fait pal figure avec ces graphismes en noir et blanc. Néanmoins avec un très bon marketing le succès est la.
Très vite les éditeurs tiers arrivent. Dès l'été, la Game Boy est commercialisé aux USA. Son succès est presque indissociable avec le succès de Tetris.
Atari ne voulant pas laisser Nintendo seul maitre à bord décide de commercialiser une console portable couleur, la Lynx en Octobre. La console peut afficher 16 couleurs simultanées sur une palette de 4096. Malheureusement l’état d’Atari se dégradant et la très mauvaise autonomie de la console (environ 3 H) la conduiront à sa perte.
Sega de son coté laisse tomber la Master System au Japon. Elle continue sa vie aux USA jusqu’en 1990 et en Europe jusqu’en 1996. Le but de Sega est de permettre le succès de sa Megadrive. Grace à une politique laxiste envers les éditeurs tiers, la console voit enfin l'arrivée de jeux tiers.
Sega rachète aussi des licences comme Ghost ‘n Goblins. La Megadrive sort aux USA sous le nom de Genesis en Aout pour 190$. La politique marketing de Sega et la supériorité technique de la console font gagner de précieux part de marché à Sega.
Nec décide aussi de sortir sa console aux USA.C'est un échec total à cause d'un très mauvais marketing. La sortie en Europe est annulée (seul quelques consoles seront importés). La Pc Engine reste entièrement Japonaise, la marée de Nec commence à se stabiliser.
La console voit l’arrivée de Ys 1&2 sur le lecteur Cd. Les graphismes sont merveilleux.
L'arcade en 1989 voit la sortie d'un magnifique Beat 'm all de Capcom, Final Fight, surnomé par certain Street Fighter 89. Contrairement au Beat'em all d'avant, les personnages sont d'une taille assez imposante. Le jeu devient assez rapidement un véritable phénomène.
En 1990, le jeu vidéo commence à se tourner vers un nouvel avenir.
En fin d’année, Nintendo sort enfin sa nouvelle console, la Super Famicom.
Elle coute près de 300€ à sa sortie. Le prix énorme est justifié par son hardware. Le Cpu 16 bits est seulement cadencé à 3.58 Mhz. Ce point restera le point faible de la console toute sa vie. Elle peut afficher 256 couleurs sur une palette de 32 768 avec une résolution de 256x224 !! La console possède en plus des effets pré-programmés comme la transparence, les rotations et le fameux Mode 7. Celui-ci montre des prouesses dès la sortie de la console avec F-Zero. La course semble être en 3D. La machine de Nintendo est donc largement supérieur à la Megadrive.

A partir de 1990, la Famicom va petit à petit disparaître.
De son coté Sega est impuissant face à la déferlante de la Super Famicom au Japon. La Megadrive est commercialisé en Europe. Pour rivaliser avec la Game Boy, Sega décide de sortir sa Game Gear. Elle est largement supérieure à la Game Boy au niveau graphique puisqu’elle pouvait afficher 32 couleurs. Par contre l’autonomie est catastrophique (pas plus de 3h). La machine coute deux fois plus cher que la Game Boy. Le manque de jeux se fait cruellement ressentir . Au final la console est un échec commercial.
Nec réagit aux consoles portables en sortant la sienne la Pc Engine GT au prix de 500$. La console est une Pc Engine portable. Les graphismes et l’écran sont parfait. Il faut attendre la Game Boy Advance SP pour voir aussi bien.
De son coté Philips commercialise une console Cd, la Cd-i. Elle deviendra un des plus bels échecs du jeu vidéo.
Face à la disparition progressive des ordinateurs 8 bits (Commodore 64 et Amstrad CPC), Amstrad commercialise une console, l'Amstrad GX-4000. La console possède un CPU 8 bits. Sa technologie est bien trop vieille en 1990 pour pouvoir s'imposer. Après un an de commercialisation la machine est retiré du marché.
Dans le domaine de l’informatique, plusieurs évènements se déroulent. L'informatique est grandement concurrencé par les consoles de salon. Elles sont moins cher et possèdent de bien meilleurs graphismes.
L'Atari ST est en grande difficulté. Aussi Atari décide de commercialiser un nouvel ordinateur l'Atari TT. Il possède un CPU 32 bits cadencé à 32 Mhz. La machine peut afficher 256 couleurs avec une résolution de 320x480. La création d'Atari apparait trop tard. A l'époque les compatibles Pc envahissent en masse le marché. Les jeux sortent de préférence sur Pc et Amiga. Les machines d'Atari n'ont plus d'avenir dans le domaine informatique.
Au final, la société de Jack Tramiel est en difficulté avec ses consoles (Echec de l'Atari 7800 et désastre de la Lynx) et ses ordinateurs. Le futur commence à être bien noir pour Atari.
Commodore face au réveil d'Atari et l'arrivée en masse des compatibles Pc se décide à sortir de nouveaux Amiga avec l'Amiga 3000 , le CDTV (une des premières machines avec un Cd) et l'Amiga 1500.
Le monde de l’arcade connait une petite révolution avec la sortie d’une nouvelle borne, la Neo Geo. Cette nouvelle borne arcade est aussi commercialisé sous forme de console, la Neo Geo AES. Les premiers jeux sont de très grandes qualités avec Magicain Lord.

En 1991, Nintendo sort sa 16 bits aux USA, sous le nom de Super Nintendo. Elle possède un nouveau design au gout particulier.
Son cout élevé à 200$ et le peu de jeux ne poussent pas à l'achat. D’autant plus que Sega attaque Nintendo avec une campagne marketing agressive. La guerre entre Nintendo et Sega arrive à son paroxysme. Au Japon, la console voit une quantité de hits arrivée comme The Legend of Zelda :A Link to the past, Super Castlevania 4, Final Fantasy 4.
Sega commercialise annonce la sortie du mega Cd à la fin de l'année.
La course au lecteur Cd est lancé, Nintendo annonce la sortie prochaine d'un lecteur Cd en partenariat avec Sony.
Au final Nintendo se tournera vers Philips pour son lecteur Cd. Au Japon, ce changement de face sera très mal prix (Philips n’est pas Japonais, Sony oui). Nintendo devra revenir vers Sony en 1992.
Sega pour contrer Nintendo sort un jeu « cool » avec un héros « cool ». Il s’agit de Sonic the Hedgehog. Le jeu par sa fluidité parfaite et sa beauté graphique en met plein la vue. De plus le héros possède un charisme exceptionnel. Le public est séduit par ce héros. La mascotte de Sega devient Sonic le hérisson bleu.
Face au succès de Sonic, le jeu est porté sur Master System et Game Gear.
A la fin de l’année Sega sort son lecteur Cd, le Mega cd au prix de 400$. Le prix trop élevé et le peu de jeux interessant conduisent le support à un échec écrasant.
Nec décide de commercialiser un nouveau lecteur, le Super Cd-Rom. Il est plus performant que l'ancien lecteur et permet d'afficher de bien meilleurs graphismes. La machine est commercialisée avec une console lecteur Cd et lecteur cartouche, la Pc Engine Duo.
L’arcade de son coté est chamboulé avec la sortie de Street Fighter 2. Le jeu remporte un immense succès et très vite il s’agit DU jeu de l’année en arcade. Tout le monde en parle, et le jeu devient un mythe.
Dans le Monde de l'informatique, les ordinateurs 8 bits ont presque tous disparu. Le Commodore 64 se vend encore en Europe de l'est. Atari reste embourber avec son Atari TT. Commodore commence à avoir des difficultés financières. Les Amiga se vendent mal à cause des consoles 16 bits et du Pc. La direction de Commodore fait plusieurs erreurs et commencent à douter de son produit. Heureusement les jeux sur Amiga sont d'une très grande qualité avec Another Word, Lemmings, The secret of Monkey Island, Lotus Turbo Challenge, etc...
Le Pc est toujours plus puissant. Il est annoncé comme le support de l'avenir. De grands jeux comme Civilisation sortent sur ce système. Les Pc qui avaient avant des graphismes très pauvre par rapport aux Atari ST et Amiga, n'ont plus rien à envier à ces machines. Les Pc font maintenant aussi bien.