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Et pourtant le jeu a connu un développement assez chaotique. D'abord prévu sur Super Nes, le jeu devait bénéficier de la puce Super FX, qui avait déjà était utilisé sur Star Wing, proposant ainsi un jeu en 3D sur une console 16 bits. Mais après 5 ans de développement, Nintendo décide d'arrêter le développement du jeu sur Super Nes et décide de porter le jeu sur la Nintendo 64, sa future console.
Après seulement 2 ans de développement sur Nintendo 64, et 1 an après sa sortie au Japon, Super Mario 64 débarque en France, il y avait donc de quoi s'inquiéter. Mais tout cela fut rapidement balayé une fois la manette en main.
En effet, la première chose que l'on constate lorsque l'on commence le jeu, c'est cet univers entièrement modélisé en 3D, ce qui constitué une véritable révolution pour l'époque. Et le jeu était vraiment magnifique, bien que l'on puisse noter la présence de quelques bugs, mais bon, il ne faut pas oublier que c'était le premier jeu de plateforme en 3D.
Autre élément vraiment révolutionnaire, c'est ce sentiment de liberté qui se dégage dans un genre (la plateforme) qui est typiquement le genre de jeu qui est très linéaire (Crash Bandicoot qui est sortie à la même génération de consoles en est le parfait exemple).
En effet, chaque monde, sous la forme de tableau, se compose de 6 niveaux où il faudra dans chacun de ces niveaux récupérer une étoile, plus une supplémentaire en récupérant 100 pièces d'or dans un monde.
Cependant, les mondes et le château sont très vastes, et il est possible de récupérer une étoile dans un niveau alors que l'on devait initialement en faire une autre (par exemple récupérer les 8 pièces rouges dans le monde 4 au lieu de faire la course avec le pingouin). De plus, selon le nombre d'étoiles récolté, il est possible de faire le niveau que l'on souhaite, il n'y a aucune obligation, on peut donc ainsi faire le monde 3 au lieu du monde 1, et inversement.
Mais le plus gros point fort de ce jeu est sans aucun doute son gameplay.
Outre ce sentiment de liberté qui a été évoqué, notre plombier moustachu a appris énormément de mouvement dans ce Super Mario 64. Il est ainsi possible de gérer sa vitesse (marcher doucement ou courir), de sauter de manière différente ( trois types de sauts en hauteur plus un saut en longueur), de se baisser... bref, c'est une véritable panoplie que Mario possède.
De plus, l'autre point fort de ce gameplay, c'est le fait qu'il se renouvelle constamment.
En effet, Chaque monde fait varier le gameplay en y ajoutant un élément qui fait varier le gameplay de base, comme par exemple le monde Grand-Petit, dans lequel on peut commencer le niveau en étant sois grand, sois petit. Et c'est comme ça pour chaque monde, ne donnant pas de sensation de répétitivité.
Enfin, le dernier point fort de ce titre, c'est sa durée de vie.
En effet, comptez de nombreuse pour avoir les 70 étoiles nécessaire pour affrontez Bowser et libérer Peach.
Cependant, si vous comptez récupérer les 120 étoiles et finir le jeu à 100%, vous allez devoir vous accrochez, car la difficulté, bien que relativement facile au début, est bien présente dans les derniers mondes, et il faudra s'armer de patience et avoir les nerfs solides afin de récupérer les 50 étoiles restantes, dont une partie est aussi caché à l'intérieur même du château, et non dans les mondes...
Mais tout bon jeu qui se respecte à son lot de défault, et Super Mario 64 ne déroge pas à la règle.
Le premier défault que l'on peut souligner, bien qu'assez anecdotique, et l'absence de scénario. Pour rappel, vous êtes invité par la princesse Peach afin de mangez un bon gâteau mais le vilain Bowser vient kidnapper la gentille princesse, et il faudra donc allez la libérer en cherchant des étoiles... Bref, vous l'aurez compris, ce scénario sert juste de prétexte afin d'aller récupérer ces étoiles.
Le second défault, plus sérieux cette fois, c'est la relative facilité que l'on a lors des affrontements contre les boss. Que ce soit le gros Bob-Omb, Big Boo, le gros moche (c'est bien son nom dans le jeu) ou les différents affrontements contre Bowser, tout cela est d'une facilité assez déconcertante, ce qui fait que l'on ressort frustré de ces affrontements, surtout Bowser, où le niveau qu'il faut traverser est plus dur que le boss en lui-même...
Mais ces quelques défauts sont presques anecdotique quand on voit la prouesse réalisé par Nintendo, que ce soit ses graphismes révolutionnaires pour l'époque, où son gameplay qui se renouvelle sans cesse, le jeu fait pratiquement un sans faute partout. Que l'on préfère les Mario 2D plutôt que les Mario 3D, personne ne sera indifférent devant ce jeu.
On aime :
・ Ses graphismes
・ Son gameplays qui se renouvelle
・ Sa longue durée de vie
・ Une difficulté bien dosée
・ Un jeu vaste et un sentiment de non-linéarité
On aime pas :
・ Son scénario qui sert de prétexte
・ La présence de quelques bugs
・ Les boss vraiment trop facile
{il est quand meme mignon ce pti dragon il plane & crache du feu 
~ Techniquement ca fait mieux que tenir la route & c est jouable bien que loin d etre parfait}
Le jeu etait exigeant avec le joueur, imposait a celui ci de se creuser les meninges pour comprendre comment obtenir l etoile mais n imposait pas de recuperer les 120 pour finir le jeu & donc chaque joueur peut y trouver son compte ~ au final le jeu est interessant sans etre frustrant 