Onimusha 3, Jean Reno va vous fouettez
Publié : 08 juin 2025, 19:03
Troisième épisode, troisième claque. Cette fois, les démons ont décidé de jouer avec le temps, et nous, on suit Samanosuke entre le Japon féodal et… la France de 2004. Oui, oui, avec Paris, les voitures, et Jean Reno en prime !
C’est complètement barré sur le papier, mais manette en main, ça fonctionne à merveille. Un vrai plaisir de retrouver l’ambiance sombre d’Onimusha, boostée par des idées folles, des cinématiques qui envoient du lourd, et un duo improbable qui marche du tonnerre.
Le jeu est la suite directe des deux autres et a pour toile de fond les voyages dans le temps.
On alterne entre le Japon de 1582 et la France moderne. Et franchement, c’est quelque chose de voir des lieux français (comme Paris ou le Mont-Saint-Michel) dans un jeu vidéo PS2 de 2004, et en plus bien modélisés pour l’époque.
Dans cet épisode, on contrôle deux personnages principaux :
– Samanosuke, qu’on ne présente plus.
– Jacques, alias Jean Reno, qui s’en sort très bien avec son fouet et ses attaques spéciales.
Et un personnage secondaire jouable aussi : Michelle, que j’ai trouvé super agréable à prendre en main. Son gameplay à l’arme à feu apporte une vraie variété , un style proche des premiers résident evil.
Côté ambiance, on est toujours dans l’action-aventure avec des touches horrifiques, mais le rythme est plus nerveux que jamais. Les combats sont dynamiques, les ennemis variés, les boss stylés (et parfois bien durs). On ressent l’évolution par rapport aux deux premiers épisodes.
Les musiques sont épiques, parfois discrètes, mais toujours bien placées. Et les cinématiques… franchement, elles envoient ! Celle d’intro est une dinguerie même encore aujourd’hui.
Techniquement, le jeu est propre, fluide, et ça fait plaisir de jouer en 60Hz d’entrée. Le gameplay a été affiné, et l’exploration avec les deux personnages permet des énigmes et mécaniques intéressantes, notamment le transfert d’objets à travers le temps.
La durée de vie est correcte : j’ai mis un peu plus de 18h sans me presser. Pas trop court, pas trop long. Le jeu propose aussi un mode spécial à débloquer, mais comme pour les précédents, je m’arrête à la fin du scénario principal.
Bref, Onimusha 3, c’est une suite ambitieuse, fun, et qui ose des trucs.
C’est pas juste “plus du même”, c’est une vraie évolution. Si vous aimez les Onimusha, la PS2, Jean Reno, ou juste découper du démon dans une ambiance soignée, foncez.