[TEST] Castlevania 2 Simon’s Quest

Master System, NES, Snes, Megadrive,...

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leon
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[TEST] Castlevania 2 Simon’s Quest

Message par leon »

Castlevania 2 Simon’s Quest est un jeu d’aventure développé et édité par Konami.
Il a été porté sur famicom disk system en 1987 puis 1989 sur Nes.
Cet épisode est le second de la série, c’est la suite directe de Castlevania.
Bien que n’étant que le second opus d’une saga mythique, il se différencia complètement de son aîné en changeant totalement le système de jeux. Le précèdent opus était un pur jeux de plateforme alors que ce dernier est un jeux d’aventure voire un action RPG. Par se fait il se rapproche énormément de deux jeux cultissimes sortis peux de temps auparavant qui sont Métroid et Zelda 2. De plus cet épisode posa les bases de gameplay des Castlevania de types « metroid like » mis en avant par le grand Symphony of the Night.
Considéré comme le mouton noir de la série 8/16 bits, mal considéré, dénigrés voir décrié par beaucoup il fut le seul de cette ère à ne pas être un pur jeu d’action plateforme.
Il fallut attendre une dizaine d’année pour que l’aventure teinté de RPG devienne la norme pour les Castlevania.
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Simon Belmont viens de vaincre le Comte Dracula à la suite d'un épique duel à mort. Mais cette victoire à un goût amère, en effet, avant de succomber Dracula lâcha une terrible malédiction dur notre héros.
Cette affliction commença à ronger l'âme du brave Simon, ces rêves furent agités, les monstres, le château de Castlevania et bien entendus Dracula hantèrent ses nuits. Lors d’une nuit sans lune ou songes et hallucination s’entrecoupent, notre héros entrevit un ange l’avertissant du mal qui le hantait. Elle lui annonça que ça seule chance de salut sera de retrouver les cinq morceaux manquants du Comte Dracula et de les brûler dans son château en Transylvaine.
Cette vision fut stoppée par les hurlements de son jeune fils le ramenant à la réalité. Suite à cet avertissement notre héros informa ça femme qu’il devait partir afin de faire face à son destin.
C’est ainsi que votre longue quête débute…
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Après avoir inséré votre cartouche NES, une courte introduction vous narrent succinctement les événements décrits précédemment. Après pression sur le bouton start vous tombez sur un menu très sobre et épuré ne contenant que New Game et Password.
Les passwords correspondent à un système de sauvegarde archaïque présent dans les jeux cartouches ne contenant pas de piles de sauvegardes tels que le premier dragon quest ou métroid.
Dans ce menu vous entendrez la première boucle sonore, une courte séquence sombre et oppressante très en accord avec l’esprit du jeu.
Pour se qui est de l’ambiance musicale, ce soft contient une OST tout simplement magique et n’as pas à rougir de celle de Castlevania premier du nom.
Car oui cette OST est une claque sonore du début à la fin. Le processeur sonore de la NES est maîtrisé avec excellence, chaque environnement possède ça propre bande son.
On entendra pour la première fois la cultissime Bloody Tears...
Pour conclure l’OST de ce Castlevania comme celle de son prédécesseur est une pure merveille qui ravirons les fans de cette saga.

Assez de blabatage, débutons une nouvelle partie. Le premier écran du jeux montre votre personnage devant la porte de votre maison (on peut rentrer dans certaines habitations).
Première impression visuelle, le jeu beau pour de la NES. Les décors sont coloriés et variés en fonction des environnement (villes, forets, donjons, cimetières...) et du cycle jours /nuits.
Les sprites sont biens modélisés, plus beaux et colorés que ceux de l'épisode précédent.
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Côté gameplay on conserve le même que dans Castlevania avec un ajout majeur l'inventaire (nous en reviendrons ultérieurement). Simon est toujours aussi lourd à manier, chaque saut doit être mesuré au millimètre près. Simon n’est pas Mario, il est lent, ne court pas, et ne maîtrise pas ces sauts (une fois le saut lancé vous ne pourrez pas retourné en arrière).
Il vous arrivera très souvent de mourir de façon absurde car vous avez mal jaugé votre saut.
Lors des affrontement contre vos ennemis ils vous arrivera de subir des dégâts qui entamerons votre barre de vie. Dans la gestion des dégâts il existent deux écoles :
La bonne école, celle des Marios, ou lors de la collision avec votre ennemis votre personnage reste sur place et devient invincible pour un court instant. La seconde peu être considéré comme la « mauvaise » mais je dirais plutôt la hardcore, car à chaque interaction avec un ennemis votre personnage reculera de plusieurs pixels ce qui sera responsable de nombreuses morts de votre héros lors des passages de plateformes.
Mais n’en voulons pas trop à ce jeu, car se type de gameplay est un classique des jeux de l’ère huit bit. Les plus jeune d’entre nous seront rebutés par la rigidité du personnages mais les nostalgiques se rappelleront leur enfance non sans émotions.

Castlevania 2 Simon’s Quest est un jeu d’aventure à l’image de métroid ou Zelda 2.
Ce soft contient tous les éléments de ce type de jeu et flirte même avec le RPG
En effet, notre héros évoluera en niveaux au fil de l’aventure et des ennemis terrassés.
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Vous pourrez aussi interagir avec des PNJ tout au long de votre quêtes. Ils seront visibles dans les villes mais aussi à certains environnements clé de l’aventure.
Il existe différents types de PNJ, les marchants et les autres. Les marchants comme leur nom l’indique vous vendrons des armes, équipements et upgrades moyennant finances. Les autres vous laisseront des indices parfois facilement compréhensibles mais souvent il s’agira d’énigmes retords voire incompréhensible (n’hésitez pas à notez tous les indices donné par les PNJ et la ville ou ils vous les donnent sinon vous serez vite perdu). Certains indices ce cachent aussi dans les donjons, mais ces derniers ressemblent plus à des énigmes incompréhensibles (pensez aussi à les notez dans votre petit carnet).
Cette difficulté à comprendre les PNJ et les énigmes est le gros points noir du jeux car cela vous fera perdre tout repère et vous serez souvent perdu dans le jeux sans savoir vraiment quoi faire.
Oublions les énigmes et revenons à l’essence du jeu ; l’aventure. Votre quête sera coupée en trois parties ville, environnement ( forets, cimetières, grottes….), donjons, le tout infestés d’ennemis en tout genre. Le nombre d’ennemis est variés, il existent 24 types d’ennemis différents (squelettes, loup garous, chauves souris, lutins…), chaque types changeant de couleur en fonction de leur niveaux.
Pour achever votre quête vous devrez visitez 5 donjons pour retrouvez les morceaux l’enveloppe charnelle de Dracula plus sont Château ou aura lieux l’affrontement final.
Mais pour venir à bout de Dracula il faudra compté de nombreuses heures (une bonne dizaine) car si le premier donjon se trouve facilement les suivants mettrons de nombreuses heures à être découverts. La difficulté du jeu ne consiste pas à finir un Donjon car ces derniers sont terriblement faciles, ces derniers ne contenants peux de monstres et surtout il n’y que deux Boss (hors Dracula), ces derniers facilement ne bloquant pas l’accès à la fin du donjon mais seulement présent pour la décoration. La réel difficulté consiste à trouver ces dits donjons, car outre le fait qu’il n’y a pas de map, que les indices pour les retrouver ressemble plus à des énigmes de MYST, dès vous rallumez votre console pour reprendre votre aventure vous débuterez à chaque fois dans la ville de départ.
Pour finir parlons de l’étrange façon dont est géré l’échec dans se jeu. Vous débutez avec trois vies pour l’instant ça va. A chaque mort vous recommencez quelques pixels avant votre zone de décès, ok. Après trois mort c’est le game over et la deux choix s’offre à vous continue ou password. Vous faite continue, et vous constatez que vous venez de perdre toute votre argent et toute votre expérience, heureusement votre level (vos points d’expérience ne s’accumulent pas et retombent à zero à chaque level up ) et votre équipement est conservé. Horreur dirons certain, infamies dirons d’autres, les plus extrémistes dirons au bûcher, mais là je mégarde, pour calmez tout le monde cette disparition d'éléments « non essentiel » est due au fait que la sauvegarde est basée sur le password.
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Pour éviter au développeur de trouver des millions de passwords différents ils ont limité le nombre d’éléments à coder pour chaque passwords, c’est pour cette raison qu’à chaque nouvelle partie vous recommencez dans la ville d’origine avec zéro points d’expériences et zéro cœurs.

Revenons à l’inventaire qui est la nouveauté majeur du gameplay.
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Je vais vous faire un petit topo sur ce dernier car c'est l'élément majeur du gameplay. L'écran d'inventaire s'affiche en appuyant sur start. Il est divisé en plusieurs parties. Une pour l'arsenal, une pour votre level et les points d'expérience, une pour votre bourse (la monnaie d'échange sont les cœurs) , une horloge avec jour et heure.
Cette dernière est essentiel pour se repérer dans le temps car le jeux inclus un mode jour/nuit dont nous en reparleront plus tard. Au début votre inventaire sera presque vide contenant que 50 cœurs, mais au cours de l'aventure vous le remplirez avec des objets achetés ou trouvés plus les upgrades du fouet que vous achèterez en ville. Il vous arrivera très souvent de switcher entre le jeux et votre inventaire afin de modifier votre équipement, vous repérer dans le temps. En effet vous pouvez disposer deux deux types d’équipement en plus de votre arme principale (le fameux Vampire Killers), une arme secondaire (eau bénite, dague..), objets bonus (morceaux de dracula, oignons..). En revanche votre inventaire ne possède pas de carte et il faudra improviser pour vous repérer dans l’espace. Cette absence de carte rendra le jeu complètement labyrinthique à l’image de Métroid. Pour vous repérer dans le jeux armez vous d’un crayon et d’une feuille de papier et tracez vous même votre carte. Des indices vous sont fournis tout au long du jeux (pancartes présentes dans chaque villes vous indiquant les environnements la jouxtant et PNJ vous indiquant les noms des donjons). Cette absence de carte peut être considéré comme un défaut mais je trouve que ça donne un certains charme car vous vous impliquez totalement dans le jeux, et finalement on prend plaisir à dessiné soit même ça carte, à notez les indices et énigmes… Cette vision donne un côté totalement immersif à ce jeux qui ravirons les amateurs de jeux non linéaires.

Dernier élément de gameplay ; le temps. En effet ce jeu inclus le temps comme élément majeur dans l’aventure en y incluant un cycle jour/huit.
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Le jeu hors des donjons est divisé en deux espaces temporels qui sont le jour et la nuit.
Pendant la journée les ennemis sont assez faible et vous pouvez vous rendre dans les villes pour interagir avec les PNJ. En revanche la nuit tombez vos ennemis augmentent en puissance et les villes abandonnées de leurs habitant (normal ils dorment) et livrées à des hordes de morts vivants.
Le points faible de cette alternance jour nuit est sont temps réel (<5min), vous devrez donc souvent vous hâter pour parler à tous les PNJ avant la tombez de la nuits sinon vous devrez attendre jusqu’au matin, de plus chaque période est annoncé par une case de texte vous annonçant le crépuscule ou l'aube. A la longue cette case vous fera perdre la tête…
Le temps joue aussi sur les différentes fins du jeux. En effet il existe 3 fins différentes qui sont influencées par la vitesse à laquelle vous finirez le jeu. En effet plus vous prendrez du temps plus la malédiction vous affectera (la malédiction n'a une influence que sur la fin et non le gameplay), donc si vous voulez obtenir la meilleur fin hâtez vous (finir en >5 heures).

Pour conclure Castlevania 2 simon's quest sortit en 1987 par Konami sur Famicom Dis System puis en 1989 sur Nes reprends de nombreux éléments de gameplays de jeux sortis précédemment tels que le coté labyrinthique (métroid) ou le coté Rpg (Zelda 2).
Ce jeu a posé les bases d'un nouveau gameplay pour les futurs Castlevania post Symphony of the night.
Il contient bien évidemment une OST tout simplement inoubliable donnant naissances à des titres cultes tels que Bloody Tears.
L'absence de map la difficulté des énigmes augmenterons la durée de vie de ce jeux qui sans soluce peut être très longue, mais hâtez vous si vous voulez obtenir la meilleur fin.
De nos jour ce soft est souvent critiqué car trop « »old school » dans son maniement et à causes de certaines erreurs lors de la traduction US qui rend parfois les énigmes incompréhensibles.
En conclusion Castlevania 2 est réservé qu’au nostalgique ou fan de la série, car se jeu risque de vous rebutez si vous ne le connaissez pas. Le meilleur Castlevania pour débuter est Super Castlevania sur SNES car ce dernier est tout simplement magique.
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Linkin
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Re: [TEST] Castlevania 2 Simon’s Quest

Message par Linkin »

Un bon pas dans l'univers de Castlevania mais voici quelques bribes de ce qui pourrait être amélioré à mon humble avis (ne prends pas ça mal^^) :
- la mise en page austère (aère le texte, mets des titres,...)
- les tailles des images
- le nombre d'images
- l'originalité : n'oublie pas qu'il faut accentuer le côté original ;)
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