Il y a bien longtemps, une lutte sans merci entre le Bien et le Mal prit place sur la planète. Ce terrible affrontement causa la mort du monde, puis les deux grandes puissances s'endormirent...
Dans le monde des abysses, se trouve le petit village de Crysta. Ark, un adolescent turbulent, provoque une série d'évènements causant son propre départ du village. Son voyage pour sauver ses concitoyens se transforme en une véritable quête : celle de la résurrection du monde.
Tout au long de son incroyable aventure, Ark devra ramener à la vie continents, végétation, animaux et êtres humains. Qui sait ce qu'Ark rencontrera sur son passage ?"
Terranigma est un jeu qui m’a été chaudement conseillé par Hedge qui l’adore et qui le considère comme l’un de ses jeux préférés. Il m’avait déjà prévenu que l’histoire était exceptionnelle et que le jeu valait vraiment le détour. J’étais donc prêt à m’y plonger avec un bon a priori, d’autant que j’avais déjà fait Soul Blazer et Illusion of Time, deux autres titres du même développeur.
Le jeu est sorti à une époque où la Sega Saturn et la PlayStation 1 étaient déjà sur le marché, et où tout le monde se tournait vers la 3D, considérée comme le futur du jeu vidéo. Terranigma, lui, est rester en 2D et a tirer le meilleur parti des capacités de la Super Nintendo. Le résultat est époustouflant : des graphismes magnifiques, fluides, et un maniement du personnage très agréable.
J’ai connu ce jeu au début des années 2000, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y jouer. Récemment, Hedge me l’a offert, me permettant enfin de découvrir le jeu qui l’a tant passionné et cela dans une version amélioré ( Le script a été corrigé, les tournures de phrases revues si besoin, nouvelle police d'écriture).
Avant de commencer mon avis, je tiens à préciser que je vais essayer de donner mon ressenti sans spoiler l’histoire. En effet, Terranigma dévoile rapidement des éléments importants, et le plaisir du jeu repose beaucoup sur la découverte de son intrigue.
Le gameplay d’Ark est d’une fluidité remarquable. Il peut courir, sauter, attaquer en courant, réaliser des attaques sautées ou piquées, et utiliser une variété de magies. Les combats sont dynamiques et stratégiques, avec plusieurs types de mouvements et attaques. Ark peut s’équiper de diverses armes, dont certaines possèdent des attributs élémentaires comme le feu, la glace ou la foudre. Les armures offrent également des protections contre des statuts négatifs tels que le poison, la paralysie ou la confusion, ajoutant une couche stratégique à l’équipement du personnage.
Le monde dans lequel évolue Ark est vaste et vivant. Une particularité du jeu est que l’on participe activement à son expansion, ce qui permet d’explorer entièrement l’univers du jeu, villes et donjons compris. Les donjons sont plutôt bien conçus (même si quelques ajustement aurait été le bienvenue ) : grands, variés et remplis de défis, tandis que les villes et régions sont riches en détails et immersives. La variété des paysages et du design des ennemis, tous distincts et réussis, rend l’exploration captivante.
Le scénario se marie parfaitement avec l’exploration. Chaque nouvelle zone ou région découverte s’intègre harmonieusement dans l’histoire, rendant la progression naturelle et captivante. Je ne peux pas en dire plus sur l’intrigue, car cela dévoilerait l’un des éléments centraux du jeu, mais cette synergie entre narration et exploration fait de chaque nouveauté un vrai plaisir à découvrir.
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Un autre point concerne l’abondance de moyens mis à disposition du joueur. Terranigma offre énormément d’armes, de magies et de moyens de locomotion, mais beaucoup restent sous-utilisés. Les magies, par exemple, n’ont pas été nécessaires pour battre les boss, et j’ai finalement fait tout le jeu en utilisant principalement les attaques de base. Certains moyens de transport, bien que séduisants, ne servent réellement que dans quelques zones spécifiques. Le jeu offre énormément de possibilités, mais en pratique, on utilise souvent les mêmes techniques et outils, car ils suffisent amplement à avancer. Ce déséquilibre entre ambition et utilisation effective des mécaniques est dommage, car il aurait pu rendre le jeu encore plus exceptionnel.
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