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Hello
Pour nous tous, ça fait un bon paquet d’années qu’on joue aux jeux vidéo, et ça nous a permis de tâter beaucoup de machines. On a déjà eu l’occasion de citer notre console préférée, mais j’ai trouvé que ce serait intéressant d’insister un peu sur nos préférences se situant hors de ce top 1. Voilà pourquoi j’ouvre ce topic pour que vous partagiez vos tops 10 de vos consoles préférées...enfin top X on va dire, où X peut être n’importe quel nombre^^
Si vous le voulez bien, on va exclure les consoles portables qui feront l’objet d’un topic dédié. Et surtout, n’hésitez pas à expliquer les raisons de votre affection envers ces machines, c’est ça le plus intéressant, pas le listing 
Je me lance. Attention pavay !
Je me lance. Attention pavay !
1-SNES
Que dire de ce bijou qui a été ma toute première console de salon ? Est-ce vraiment nécessaire de préciser pourquoi je la place en premier ? Allons-y tout de même : une ludothèque aussi qualitative que diversifiée (shoot’em up, RPG, plate-forme : il y en a pour tous les goûts), une manette offrant énormément de possibilités (parfaite pour les jeux de baston avec sa croix directionnelle, les boutons de tranche…), une puce sonore qui a permis de donner naissance à des masterclass auditives, une palette de couleurs d’une richesse extraordinaire, et même des jeux vendus dans un packaging qui était certes plus fragile que celui des titres Mega Drive, mais infiniment plus qualitatif (comparer les manuels SNES, à ceux des jeux MD avec leurs pavés de textes collés en plusieurs langues sur une même page...)… C’est une console qui avait, quand on la compare à ses concurrentes, beaucoup de forces et très peu de faiblesses, et qui était une véritable claque par rapport à la génération précédente. Sur un plan plus personnel, la SNES, j'y jouais même avant de l'avoir chez moi : l'été, pendant les vacances familiales en Bretagne, je côtoyais un pote avec lequel on passait des journées entières sur NBA JAM ! C'est avec la SNES que j'ai joué à mon premier jeu de baston (Street Fighter II), à mon premier jeu en 3D (Starwing), à mon premier jeu de course (Mario Kart), à mon premier FPS (Jurassic Park...bon ok c'est un peu capilotracté, mais les séquences en intérieur étaient à la première personne donc chut 
). Bref, c'est avec la SNES que j'ai découvert le jeu vidéo... Et c'est tout logiquement que, lorsque la passion du rétrogaming m'a pris, c'est cette console que j'ai rachetée en premier !
). Bref, c'est avec la SNES que j'ai découvert le jeu vidéo... Et c'est tout logiquement que, lorsque la passion du rétrogaming m'a pris, c'est cette console que j'ai rachetée en premier ! 2-Saturn
Bon, là je vais moins faire l’unanimité, qu’avec la précédente, mais j’ai un gros attachement envers la Saturn qui a été ma toute première console 32 bits. Une machine qui a été sabrée par les mauvais choix de Sega et par le rouleau compresseur PlayStation. Et pourtant, que d’atouts à faire valoir ! Beaucoup évoquent la qualité de la ludothèque Jap (indéniablement présente), mais celle européenne comptait à l’époque de nombreuses pépites elle aussi : les Panzer Dragoon (notamment le Saga qui est certainement l’un des meilleurs RPG auxquels j’ai pu jouer), des jeux d’aventure comme D ou Le Manoir des Âmes Perdues, mais aussi une pléthore de titres avec une superbe ambiance arcade. Je pense notamment à Sega Worldwide Soccer, Sega Rally, Sega Touring Car, Virtua Cop ou encore House of the Dead. Et surtout, grâce à son port cartouche lui permettant d’ajouter de la RAM, elle permettait d’accueillir des adaptations Arcade Perfect de jeux qui tournaient beaucoup moins bien sur PlayStation. Il n’y a qu’à voir un jeu comme Marvel VS Street, tant au niveau contenu que technique, c’est le jour et la nuit.
3-GameCube
Ma première console 128 bits, et un énorme coup de cœur. Passer de la PlayStation à la GameCube, c’était un peu comme découvrir le paradis. La claque visuelle était violente tant et si bien que même aujourd’hui, rejouer à des jeux comme Rogue Leader, Twilignt Princess, Luigi’s Mansion et bien d’autres se fait sans anicroche tant ils sont encore actuels visuellement. Et c’est un exploit, parce qu’on ne peut pas en dire autant, au hasard, de la PS2. Cette comparaison, on peut également l’appliquer à la manette. D’un côté, on a un constructeur feignant qui se contente de cloner le très imparfait pad de sa PS1, et de l’autre un amoureux du travail bien fait qui nous offre une manette à la prise en main irréprochable qui reste aujourd’hui encore, à mon sens, l’une des meilleures qu’il m’ait été donné de tenir en termes d’ergonomie. La GameCube, ce sont aussi des exclusivités fortes qui sont restées aujourd’hui encore des jeux marquants. Et enfin, c’est une machine qui, par ses exclusivités justement, offrait une convivialité hors pair : Mario Party, Mario Kart Double Dash, FF Crystal Chronicles, Smash Bros Melee… J’ai passé énormément de temps à y jouer en solo, et certainement encore plus en multi. Des nuits entières !
4-Dreamcast
Je parlais de la claque technique représentée par la GameCube. Que dire de celle qu’on se prenait en pleine poire en jouant à la Dreamcast sortie 3 ans plus tôt ? On passait des polygones grossiers d’une PlayStation, du brouillard d’une N64, à un rendu d’une finesse impressionnante. Mais la Dreamcast, c’étaient aussi de nombreuses innovations qui la rendaient très en avance sur son temps : un modem intégré directement dedans pour jouer en ligne (en 1998, je le rappelle, époque où c’était très loin d’être une chose commune), une manette dotée d’une excellente prise en main, les VMU qui consistaient en un savant mélange entre carte mémoire et mini console portable… Et un peu comme la Saturn, on bénéficiait de tout le savoir faire de Sega pour nous offrir des jeux fleurant bon les salles d’arcade, ainsi que d’autres fantastiques exclusivités. Je parlais de Panzer Dragoon Saga pour la 32 bits de Sega, comment ne pas évoquer Skies of Arcadia qui est lui aussi dans mon top 5 des meilleurs RPG ? Shenmue, Street Fighter III, Power Stone… Il y en avait pour tous les goûts. Je ne l’ai eue que sur le tard, mais j’ai pourtant une grande affection pour cette machine.
5-PS4
Celle-là, je n’y penserais pas spontanément pour figurer dans un top de mes machines préférées. Et pourtant, d’un point de vue purement pragmatique, c’est sur PS4 que j’ai la plus grosse ludothèque. Et il n’est pas impossible que ce soit également sur PS4 que j’aie passé le plus de temps à jouer. Si je devais résumer cette console en un mot, ce serait « exclusivités ». Sur cette génération, Sony a compris l’importance de posséder des exclusivités fortes et a mis une rouste monumentale à Microsoft sur ce plan. Si je n’avais pas eu autant de problèmes avec ma 360, il est plus que probable que j’aurais opté pour une Xbox One, et je l’aurais certainement regretté vu le nombre de jeux mythiques à côté desquels je serais passé. Aujourd’hui encore, alors que je suis passé à la PS5...elle m’a davantage servi à jouer à des jeux PS4 qu’à des jeux PS5, et on ne peut pas dire que la différence soit très perceptible hormis des features gadget comme les retours haptiques, ou les temps de chargement réduits grâce au SSD. Seul bémol en ce qui me concerne : la manette. Même si l’amélioration est tangible par rapport à la Dual Shock 3 (il était temps d’arrêter de recycler vos pads Sony!), je trouve la prise en main toujours imparfaite et ai une préférence pour le design asymétrique retenu par Microsoft…
6-Xbox
Au-delà du monstre de puissance qu’était la Xbox par rapport aux autres consoles de son époque, j’en retiens un feeling étrange qui me rappelle la Dreamcast. C’est vraiment difficile de mettre des mots là dessus, mais je pense que si Sega avait sorti une DC2, ça aurait beaucoup ressemblé à la Xbox. C’est peut être le côté novateur. La Xbox, c’est un disque dur intégré qui met un terme à la galère des cartes mémoire, un port ethernet qui permet une connexion au net sans devoir ajouter un quelconque accessoire, du jeu en ligne très bien conçu, l’avènement du contenu téléchargeable… Avec le recul, je m’aperçois que ça a fait beaucoup de mal au marché du JV mais à l’époque l’innovation était appréciable. Le pad dans sa version small est excellent, et la ludothèque possède beaucoup d’exclusivités de grande qualité, depuis les deux Oddworld jusqu’à Otogi, en passant par Halo ou Panzer Dragoon Orta… La liste est longue ! Et puis techniquement, quelle folie… Je me rappelle que mon premier contact avec elle s’était établi dans un Stock Multimedia de Nantes, où j’avais vu tourner Project Gotham Racing dessus, et j’étais ébahi par la finesse des graphismes où l’on ne repérait pas le moindre aliasing. A l’époque je jouais beaucoup sur PC et pour la première fois, je n’avais noté aucune différence visuelle avec les titres micro. En revanche, je ne l’ai eue que sur le tard lorsque je l’ai trouvée en brocante, à cause de son prix prohibitif.
7-Wii U
La mal-aimée de la liste. Et pourtant, j’ai retrouvé chez elle cet esprit d’innovation qui a toujours caractérisé Nintendo et qui fait à mon sens défaut à la Switch. Le gameplay asymétrique rendu possible par le gamepad est utilisé intelligemment dans bon nombre de jeux, et le catalogue comporte beaucoup de pépites qui ne sont toutefois plus des exclusivités puisque la plupart ont terminé dans la ludothèque Switch, preuve de leur qualité. Finalement, encore une preuve que de mauvaises décisions marketing peuvent tuer une console même quand on s’appelle Nintendo. Je me rappelle que quand la Wii U est sortie, personne ne comprenait rien aux annonces ! Est-ce une nouvelle console ? Une nouvelle version de la Wii ? Seulement un set d’accessoires ? Un beau gâchis...
8-N64
Je ne l’ai pas eue à l’époque, et j’ai dû attendre quelques années pour mettre la main dessus. Mais quelle machine ! Je parlais de l’esprit d’innovation de Nintendo et on est en plein dedans ici. Je dirais même que Nintendo a ouvert la voie à la gestion de la 3D, à une époque où la concurrence tâtonnait quelque peu et nous livrait des jeux d’une qualité plus que discutable. Avec la N64, on a eu le premier pad conçu spécifiquement pour se déplacer aisément dans un environnement 3D, avec son stick analogique et ses touches C permettant de bouger la caméra. Beaucoup l’ont critiquée, mais pour ma part j’ai beaucoup aimé sa prise en main où chaque élément venait tout naturellement sous les doigts du joueur. On en était certes encore au stade du brouillon : le stick s’usait beaucoup trop vite, et les boutons C ont été par la suite avantageusement remplacés par un second stick. Mais avec la 64, Nintendo a vraiment montré la voie à suivre pour la 3D ! Sur le plan matériel, mais aussi logiciel, car beaucoup de jeux N64 ont été des précurseurs à ce niveau, Mario 64 en tête qui a défini les codes du platformer 3D. D’ailleurs, sur un plan purement software, il y avait certes beaucoup moins de jeux sur N64 que sur PlayStation, mais on se rattrapait sur la qualité avec les exclusivités Nintendo. Mario 64, Ocarina of Time, GoldenEye, Perfect Dark, Smash Bros, et j’en passe… Un passage à la troisième dimension indéniablement réussi pour Nintendo, malgré un semi échec commercial.
9-NES
Je n’ai pas grand-chose à dire sur la NES, si ce n’est qu’elle a été le point de départ de beaucoup de choses pour Nintendo : première console de salon à cartouches interchangeables, une grande évolutivité dans le temps grâce aux mappers, l’avènement de séries mythiques comme Mario ou Zelda (même si ces sagas n’ont pas forcément vu le jour sur NES initialement, c’est dans sa ludothèque qu’elles ont pris véritablement leur envol)… Même le fait de pouvoir tirer sur un écran avec un véritable flingue pour interagir avec ce qui se passait dans le jeu, il faut se rendre compte de la sensation que c’était à l’époque… Sans NES, pas de SNES car on voit à quel point l’expérience acquise sur la génération 8 bits a servi à Nintendo pour concevoir sa console suivante. Rien que pour ça, je ne pouvais l’exclure de mon top.
10-PS1
J’avoue ne pas avoir une grande affection pour la PlayStation, même si j’y ai passé beaucoup de temps à l’époque. Tout le monde s’enthousiasmait du passage à la 3D, et pour ma part je voyais surtout des textures baveuses dégueulasses et des polygones beaucoup trop visibles qui me faisaient regretter ma SNES parfaitement maîtrisée par les développeurs, et sa 2D d’une grande finesse… Surtout, et comme beaucoup d’entre vous j’imagine, j’ai joué à beaucoup de merdes sur PlayStation. Il y avait un tel choix, une telle pléthore de titres, dont beaucoup étaient franchement mauvais, qu’il pouvait être difficile de ne pas se tromper au moment de l’achat. On sentait que les développeurs avaient du mal à appréhender cette innovation majeure qu’était la 3D, que ce soit sur un plan purement technique ou en termes de gameplay où beaucoup de jeux étaient littéralement injouables. Et puis on ne va pas se mentir, l'absence totale de contrôle de la part de Sony et les royalties très réduites en comparaison de Nintendo ont attiré moult escrocs qui ont vu la bonne affaire et la montagne de pognon à ramasser... Mais voilà, c’est aussi la PlayStation qui m’a offert ma plus grande expérience vidéoludique avec Final Fantasy VII, donc comment ne pas tout lui pardonner ?
A vous !
!!