[Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

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loup77
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[Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par loup77 »

L'Amstrad CPC
Peu d'ordinateurs 8bits peuvent se venter d'être aussi célèbre que l'Amstrad CPC. On retient naturellement son concurrent direct le Commodore 64. Contrairement à la machine de Commodore, le CPC est avant tout un ordinateur européen. Pendant sa période d'activité, il a remplis le cœur de beaucoup de joueurs.

I/L'histoire de l'Amstrad CPC
A)L'histoire d'Amstrad
Amstrad est une société anglaise crée en 1968 par Alan Michael Sugar.

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Le nom d'Amstrad vient de ce dernier (Alan Michael SugarTRADing corporation ==> AMSTRAD). Elle est alors spécialisée dans les biens de l'électricité. Dès 1970, la politique de la firme est de produire du matériel électronique (chaine Hifi par exemple) à bas coût. Elle connait alors une croissance importante. Dans les années 1980, elle double de taille chaque année ! De même, au début de cette décennie, la société devient coté au London Stock Echange. En 1984 elle est troisième dans les parts de marchés de chaîne Hi-Fi. En France, Amstrad vend près de 30 000 chaines par an, alors qu'Amstrad France embauche seulement 2 personnes !

Il s'agit donc d' une entreprise en plein développement quand les premiers ordinateurs grands publics débarquent.
B)Le développement de l'Amstrad CPC 464
A partir de la sortie de l'Apple2 en 1977, l'informatique connait une croissance importants. Les premiers ordinateurs bon-marché arrivent en 1982 (Commodore 64 et Zx Spectrum). Ils permettent aux publics de découvrir ce nouveau monde.
Avant, le prix d'un ordinateur comme l'Apple2 était bien trop onéreux. Avec le Commodore 64 et le Zx Spectrum, les gens peuvent acheter une telle machine sans se ruiner (1298 $ pour l'Apple2 et Commodore 64 pour 595 $).

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C'est dans ce contexte de baisse des prix de l'informatique qu'Amstrad compte se lancer dans ce monde. Cette baisse de prix est d'ailleurs parfaitement en adéquation avec la politique de l'entreprise. Le Commodore64 et le Zx Spectrum ont tous deux un point commun négatif. Il s'agit de leur complexité d'installation et de mise en marche. Il faut installer l'ordinateur, ensuite brancher un moniteur, et ensuite brancher le lecteur (magnétophone, disquette). En 1984, les gens découvrent l'informatique. Aussi faire une telle installation gène de nombreuses personnes.
De plus, les ordinateurs utilisent les téléviseurs de l'époque en guise d'écran. Quand l'enfant veut jouer à l'ordinateur et que les parents veulent regarder la télévision, il y a des risques de frictions importants entre les deux parties. On imagine facilement les disputes...
En plus de cela, le lancement d'un programme est compliqué à cette époque. Il faut connaitre un minimum l'informatique.
Aujourd'hui, on lance un jeu avec un simple clique de souris. En 1984 sur C64 , il faut faire une ligne de commandes. Ainsi un enfant de 10 ans est incapable de l'apprendre tout seul. Il ne peut pas non plus se diriger vers ses parents qui sont clairement dépassés par la technologie.
Ainsi, Mr Sugar veut un ordinateur ayant un excellent rapport qualité/prix, facile d'installation, réglant le problème du moniteur et sur le quelle les logiciels sont faciles à lancer. L'ordinateur reçoit le nom de code ARNOLD, un anagramme de Roland, pour Roland Perry, le concepteur de la machine. Ce dernier demande à un de ses amis d'enfance de devenir le superviseur, William Poel. Ils sont tout deux nommer à la tète d'une toute nouvelle filiale d'Amstrad, Amsoft. Cette dernière commercialisera l'Amstrad CPC et les logiciels qui vont avec.

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Le développement du CPC 464 prend 16 mois. La coque de la machine est très vite choisie. Elle a l'avantage de réunir l'ordinateur (et le clavier) avec le lecteur magnétophone. Cela permet de réduire les couts, simplifier l'installation de l'ordinateur et améliorer la qualité de la transmission des informations du magnétophone à l'ordinateur.
A l'origine, Amstrad choisit comme CPU, un très bon 6502 (Atari 2600, Apple2, Commodore VIC-20, Nes). Néanmoins William Poel lui préfère le Z80 puisque ces collaborateurs le connaissent déjà bien. Il est utilisé dans de nombreux systèmes (la famille MSX, Zx Spectrum Zx80, Zx81, Colecovision, Sega Master System (en 1985)). Le Z80 a la chance d'ailleurs d'être peu cher. Le Z80 de l'ARNOLD sera cadencé à 4Mhz, contre 3.5Mhz pour le Zx Spectrum.
L'ordinateur possède 64 Ko de RAM. Ainsi il se positionne comme tous les ordinateurs 8 bits de l'époque (Commodore 64, MSX). La RAM est extensible à 512 Ko
La ROM contient 32 Ko de mémoire. Celle-ci est extensible à 512 Ko.
L'appareil reçoit pour les graphismes une puce Motorola CRTC 6845. Le CRTC (contrôleur Cathode Ray Tube) est alors un procédé d'affichage graphique. Celui-ci sera remplacé petit à petit par le contrôleur d'interface vidéo que l'on trouve sur le Commodore 64 par exemple. Le CRTC n'a d'ailleurs connue son heure de gloire que grâce à l'Amstrad CPC et les BBC micro (une machine anglaise populaire au Royaume-Uni, surtout pour les jeux éducatifs). Ce procédé demande la présence d'une puce qui fait le travail graphique, ainsi que l'aide d'une V-Ram qui n'est pas intégrée à la puce. Pour l'Amstrad CPC , il s'agit du Gate Array fabriqué spécialement par Amstrad. La V-Ram est de 16 ko. Pour l'époque une V-ram de 16 Ko est tout à fait normal, le C64 à la même V-RAM.
La palette graphique est de 27 couleurs.
On note la présence de 4 modes graphiques :
-Mode 0, la résolution est de 160x200 avec 16 couleurs affichables sur 27.
-Mode1, la résolution est de 320x200 avec 4 couleurs affichables
-Mode2, la résolution est relativement haute avec 640x200 avec 2 couleurs affichables.
-Mode3, l'affichage était de 160x200 avec 4 couleurs affichables. Le système ne fonctionne pas sous le BASIC, il faut passer dans ce cas par l'assembleur...
Enfin, on doit remarquer la possibilité de créer des modes de résolution soi-même. On voit ainsi des jeux comme Donkey Kong utilisés une résolution de 128x256 en 16 couleurs.
Malheureusement, la machine a beaucoup de mal à effectuer les scrolling horizontaux. Cela explique le peu de jeux avec scrolling horizontal. Heureusement, les scrollings verticaux sont mieux gérer.
Les capacités graphiques de l'Amstrad CPC sont presque semblable au Commodore 64 (l'Amstrad possède plus de mode graphique).
Pour les capacités sonores, les ingénieurs décident d'utiliser le processus sonore General Instruments AY-3-8912. Il est capable de sortir 3 voix stéréos sur 7 octaves.
Le choix du magnétophone permet de réduire le cout d'achat. Il s'agit en effet d'une ancienne technologie sur le point de disparaitre. Il est incorporé à la structure. Cela permet d'avoir une transmission des informations efficaces. Ainsi le lecteur cassette de l'Amstrad possède un débit de 2Kbits par seconde contre 0.3Kbits pour le lecteur cassette du C64 ! Le lecteur disquette du C64 n'est guère plus performant avec 3kbits par seconde seulement...
Au final, le chargement des jeux cassettes sur C64 prend 10-15 minutes alors que sur Cpc 464 cela dure à peine 2-3 minutes.
Le clavier est mécanique. Il est donc très agréable d'utilisation. Il faut noter (et fait presque nouveau) la présence d'un clavier numérique (les touches 1,2,3, etc.. sur le coté droit des claviers actuelles). Les premières versions de l'Amstrad possédent un clavier QWERTY. Les claviers AZERTY apparaissent en France en 1986. A noter qu'il faut attendre le CPC 6128 AZERTY pour que nos accents apparaissent. La couleurs du clavier est assez spéciale en fonction des gouts des gens mais très caractéristique du CPC 464.
Sur le clavier on trouve différents connecteurs, un connecteur RGB, une prise casque audio, un port Joysticks, un port extension et un port parallèle 7 bits. Un port RS-232 peut être rajouter en extension.
Enfin, on doit noter la présence lors de l'achat d'un moniteur. Celui-ci peut être soit couleur, soit noire et blanc.
Pour réduire encore les couts, Amstrad réduit les fils de connexion (Nintendo pratiquait la même politique pour sa Famicom à la même époque). Enfin la production est transféré en Corée pour réduire les cout de production. Ainsi pas de travail pour les ouvriers Anglais...
Pour la programmation, un nouveau BASIC est développé. C'est ainsi que nait le Locomotive BASIC. Pour beaucoup, il s'agit du meilleur BASIC jamais développé.
Avant de commercialiser l'ordinateur, son nom change. Son nom ARNOLD est transformé en Amstrad CPC 464. "4" correspond au lecteur magnétophone. "64" signifie le nombre de Ko de ram (comme pour le Commodore64).Enfin CPC veut dire Colour Personal Computer.

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Le fait que le nom de la machine est codé d'une telle façon s'explique du fait qu'un nouvel ordinateur est encours de développement. Son nom de code est IDIOT (Insert Disc Instead Of Tape). Plus tard, ce projet donnera naissance au CPC 664 et 6128.

C)Le lancement du CPC en Angleterre et en France (1984)

Au final, deux versions de l'ordinateurs sont proposées, lors de sa sortie en Juin 1984 en Angleterre:
-Une version Amstrad CPC 464 avec écran mono-chrome (en vert) au prix de 249 £ (2 490 Francs environ)! Pour l'époque la référence qualité/prix est excellente.
-Une version Amstrad CPC 464 avec écran couleur au prix de 359 £ (environ 3 590 Fr).

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Pour le prix d'un Amstrad avec écran vert et noir, il est possible d'acheter seulement un Commodore64 sans magnétophone, ni écran. Amsoft s'occupe de la commercialisation de l'ordinateur et des logiciels. La firme est dirigée par les créateurs du 464, Roland Perry et William Poel.
L'ordinateur est vendue avec son manuel qui permet d'apprendre le BASIC de la machine !
La sortie en Angleterre est saluée par le magasine Your Computer qui fait un article de 3 pages sur la machine. Au final, il résume les choses. L'ordinateur par son faible coup et la présence d'un magnétophone intégré à l'achat est une valeur sure. La référence qualité/prix est excellente et supérieur à un Commodore 64 pour le mensuel Anglais. Pour eux, le support est sur de connaitre le succès. (Cf Annexe 1 et 2)
Les premiers jeux sortent assez rapidement sur le support. Dès Aout 1984, on retrouve la trace de Breakout sous le nom de Bustout . On remarque aussi CodeName Mat de Micromega, un jeu de stratégie. Il est un des premiers jeux Amstrad CPC à avoir une publicité pour lui à la télévision. Les jeux sont proposés en Angleterre aux alentours de 8 £ 95, soit environ 90 Francs. En France le prix des jeux sera plus élevé et tournera entre 99 Francs et 129 (voir 139) Francs.
Les Français doivent attendre le mois de Septembre 1984 pour voir l'Amstrad CPC 464 débarqué. La version Amstrad CPC 464 monochrome coute 2 990 Francs. La version couleur est commercialisée à 4 490 Francs.
Amstrad France rencontre au début de grandes difficultés pour vendre la machine. Les sociétés distributrices n'y croient pas. Seul 72 machines sont achetées... . Pour éviter une catastrophe, Amstrad France décide de présenter le 464 au SICOB à La Défence pour la fin-Septembre , de vendre directement les ordinateurs au centre commercial "Les Quatres Temps" et de pratiquer une campagne marketing au près des journaux de micro-informatique. A La Défense la société a du mal à trouver un stand pour elle. Elle doit partager le stand avec une firme sur le livre informatique Sybex.
Les efforts sont très vite récompensés. Près de 10 000 exemplaires sont vendus en un rien de temps !
Il faut attendre fin 1984 pour que l'ordinateur se fasse remarquer par Tilt. On y remarque une petite présentation qui est suivi en Janvier 1985 d'un véritable test de la machine.
Pour Noel, l'Amstrad se démarque assez facilement de ces rivaux (près de 40 ordinateurs). L'article de Tilt est d'ailleurs assez élogieux. Tout semble parfait sur cette ordinateur. La référence qualité/prix est excellente, la fiabilité du magnétophone de même. Le seul point noir repéré par Tilt est avant tout une bibliographie peu abondante et une ludothèque encore faible. Ces deux points noires sont du à une sortie ressente. Enfin le dernier point noire tient à l'esthétique de la machine, ce qui n'est qu'une question de point de vue . (Cf Annexe 3)
Au même moment, le CPC 464 fait un carton plein en Angleterre ou près de 200 000 machines sont vendues. La machine possède alors 18% des parts de marchés, le mettant au niveau du Zx Spectrum ou encore du Commodore64. Il s'agit d'une véritable explosion en 6 mois !
D) Le début de l'âge d'or du CPC et l'arrivée des autres versions (1985)
Très vite, c'est l'engouement en Angleterre et en France. Tilt fait le test de l'Amstrad CPC en Janvier 1985. Le magasine souligne la simplicité de fonctionnement. En effet pour lancer un jeu, il suffit de mettre la cassette dans le magnétophone et appuyez simultanément sur CTRL et ENTER et enfin appuyé sur le bouton LECTURE du lecteur. On remarque qu'il n'y a pas une seule commande à taper. Cela est parfait pour les enfants ou encore les gens découvrant l'informatique pour la première fois (Annexe 4).
Les premiers jeux sont remarqués au début de cette année avec Roland in cave, Master Chess, Alien Break-in, Harrier Attack Flight patch 737. Pour la petite anecdote, Roland on the Run a pour héros Roland qui est le créateur même du CPC 464.
A partir de Juin 1985, une presse spécialisée apparait en France avec Amstar , suivi un mois après avec L'Amstrad Magasine.
Entre Janvier et Juin, on remarque une montée en puissance de l'Amstrad CPC. Les jeux sont de plus en plus nombreux. Les ventes sont excellentes. En Mars, on comptabilise 83 000 ordinateurs vendus depuis Décembre. 60% des acheteurs investissent dans la version couleur de la machine. Cela a bien sur un impact sur le nombre de logiciels disponibles. Celui-ci augmente rapidement. En Juillet, près de 150 logiciels (jeu, traitement de texte, son, etc...) sont disponibles.
En Mai 1985, Amstrad commercialise le projet IDIOT (Insert Disc Instead Of Tape) sous le nom d'Amstrad CPC 664 en Angleterre. Comme le nom de code l'indique, le magnétophone est remplacé par un lecteur disquette 3 pouces. Ce choix permet à l'Amstrad de rester au niveau des autres ordinateurs (le lecteur magnétophone est clairement dépassé). Le choix du format 3 pouce reste assez étrange. Ce format est en effet très peu utilisé. Ainsi au début, on craint une rupture de stock des disquettes (ce qui sera le cas au tout début). Les logiciels du 464 sont tous compatibles à 100% sur le 664, mais cela n'est pas réciproque.

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Encore une fois, deux versions différentes sont commercialisées. La version mono-chrome est vendue pour 339 £ (3 390 Francs) et une version avec écran couleur à 449£ (4 490 Francs). Le prix est clairement attractif quand on sait qu'un lecteur disquette coute le prix d'un ordinateur à l'époque.
Le CPC 664 sort en France pour le mois de Juillet. Un test fut de suite effectué sur Tilt. Encore une fois, le magasine est élogieux et fait par la même le point sur le 464. Le mensuel s'inquiéte néanmoins sur une chose, l'utilisation de disquette 3 pouces. Il craint que les éditeurs boudent un format particulier (rappelons nous la Game Cube)(Annexe 5).
En France, la version mono-chrome est vendue à 4 490 Francs et la version couleur à 5 990 Francs. Notons la différence de prix énorme entre la France et le Royaume Uni au niveau des prix de commercialisation (environ 1000 Fr).
Très vite, Amstrad se rend compte que 64 ko de ram pour 1985 c'est trop peu pour conquérir de nouveaux marchés. Commodore avait sortit le Commodore 128, et les ordinateurs 16 bits arrivent. Aussi la société prépare un nouvel ordinateur, l'Amstrad CPC 6128. Comme son nom l'indique il est équipé encore une fois d'un lecteur disquette 3 pouces et possède 128 ko de Ram (au lieu de 64 ko). La ROM augmente aussi, en passant de 32 ko à 48. Le 6128 est compatible avec tous les logiciels 664 et donc 464 par la même occasion. Là encore la réciproque n'est pas.

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La date de sortie du CPC 6128 n'est (encore aujourd'hui) pas très claire. En Angleterre il serait sortie en Octobre 1985. Pour la France, tout se complique. Amstrad Magasine nous dit qu'il est sortie à la mi-Aout 1985. Néanmoins, on ne trouve aucune trace de commercialisation en France avant Octobre 1985... On peut supposer alors, qu'un test de marché aurait été pratiqué à la mi-Aout 85 avant une commercialisation effective en Octobre de la même année...
La sortie du 6128 occasionne la colère des gens ayant acheter précédemment le 664. En effet à peine sortie, voila que le 664 est déjà remplacé après 3 mois de vie commerciale ! Amstrad reste d'ailleurs assez neutre face à cette colère. William Poel trouve même qu'il est normal de remplacer aussi rapidement le 664. Cela répond à l'avancée de la technologie pour ce dernier...
Heureusement, tout n'est pas noire. La sortie du 6128 occasionne une baisse des prix des autres CPC.
Le 464 monochrome voit son prix passé de 2 990 Francs à 2 690 Fr, la version couleur passe de 4 490 Fr à 3 990 Fr. Le 664 monochrome passe de 4 490 Fr à 3 790Fr, et le couleur passe de 5 990 Fr à 5 290Fr.
Le 6128 monochrome est commercialisé pour 4 490 Fr et la version couleur pour 5 990Fr.
Durant la même période, Amstrad décide de se diversifier et d'attaquer le marché de l'informatique professionnel . Ainsi sort en Octobre-Novembre 1985, l'Amstrad PCW 8256.

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Pour l'année 1985, près de 133 jeux sont commercialisés. Six jeux remportent des tilt d'or :
Tilt d'or meilleurs flippers avec Macadam Bumper et Cobra Pindball
Tilt d'or de la meilleur animation sonore, Ole (jeu de torrero).
Tilt d'or meilleur logiciel d'aventure/action avec Sorcery et Cauldron
Tilt d'or meilleur logiciel d'action Skyfox
Tilt d'or meilleur logiciel d'aide à la création graphique avec La palette magique
Tilt d'or meilleur logiciel Action/Stratégie Boulder Dash II
Pour cette année, on remarque aussi la sortie de 3D Flight, Arabian Night, le fameux jeu d'arcade Commando et le jeu d'aventure The Hobbit tiré du livre de Tolkeins.

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Ainsi l'Asmtrad cpc a réussi à posséder une solide ludothèque avec de très bon jeu en l'espace d'un an. Depuis sa sortie, l'Amstrad CPC c'est vendue dans le Monde à plus de 500 000 exemplaires. Ainsi il devient un ordinateur incontournable en 1986 pour les mordus de jeux vidéos et d'informatique.

E) Changement de politique chez Amstrad (1986)
A partir de 1986, on remarque un changement marketing d'Amstrad. On voit en effet apparaitre la fameux crocodile si représentatif des Amstrad CPC en Février 1986 (annexe 6).

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Celui-ci est 100% Français ! Il vient de l'agence de pubs d'Amstrad. D'après Mario Vannier (alors PDG d'Amstrad France), un des employés de l'agence de pubs vit "une feuille est ressortie avec les bords « dentelés »" . Les bords de la feuille lui fit "penser à des dents de… crocodile".
Ainsi nait le crocodile d'Amstrad. Par la même le slogan « Amstrad, le mordant informatique » apparait. Le concept coute à Amstrad France près de 30 millions de Francs ! Au final, le croco remporte un énorme succès et devint le logo officiel d'Amsoft et non d'Amstrad.
En Avril 1986, Amstrad réalise un coup médiatique et commerciale extraordinaire. Le rival informatique Sinclair (et sa série de Zx Spectrum) est racheté par la firme du Cpc ! Ainsi le Zx Spectrum cesse d'être un ennemie et devient une sorte de lointain cousin. On retrouve la pate Amstrad dès la sortie du Zx Spectrum + II en Octobre 1986 avec un magnétophone relié directement à l'ordinateur comme un CPC 464.
Durant cette époque, Amstrad (preuve du changement marketing) commercialise un nouvel ordinateur. La société abandonne les Cpc (pour 4 ans) pour se tourner vers un milieu plus professionnel avec les IBM Pc.
Ces machines sont apparues au début des années 80 (1981 avec l'IBM 5150). En 1986, ces ordinateurs coutent en moyenne plus de 20 000 Francs (le must avec l'Amiga coute alors 18 000 Fr) ! Il est même impossible de trouver un IBM Pc à moins de 10 000 Fr (le prix d'un Atari 1040ST)! Amstrad va réussir le parie de créer un IBM Pc à moins de 10 000 Fr, l'Amstrad Pc 1512. Cette machine est commercialisée pour le prix de 5 926 Fr avec un moniteur et un lecteur disquette. Loin d'être composé de matériels démodés, l'ordinateur est composé d'un processeur bien plus rapide que les Pc de bases. Sa référence qualité/prix est excellente sur ce nouveau marché. Le Pc 1512 aura des grosses conséquences (peut être même primordiale) sur le marché de l'informatique.
Les IMB pc sont très recherchés sur le marché du travail à cause de leurs traitements de textes, leurs programmes de comptabilités, etc... Ces machines sont alors trop cher pour le grand public. L'ordinateur familial est à l'époque un bon 8 bits (Commodore64, Amstrad CPC, Zx Spectrum, Thomson) ou encore un nouveau 16 bits (Amiga et Atari ST). Avec la baisse subite du prix d'un Pc (seulement 5 926 Fr), le public peut découvrir ce nouveau type d'ordinateurs. De plus, les autres firmes productrices d'IMB Pc doivent s'adapter au nouveau rival. Elles vont donc améliorer leur composant tout en les rendant moins cher. Au final le Pc1512 provoque une course des IBM Pc vers la puissance et la diminution du cout à la caisse. Petit à petit, les IBM Pc prendront de plus en plus de part de marché et remplacèrent à terme les autres micro (fin de l'Atari ST et de l'Amiga).
Au final, l'Amstrad Pc 1512 devint un ennemie mortel pour le CPC et tous le reste de la concurrence.

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Indirectement, Amstrad annonce à ses clients l'abandon non officiel de la gamme des CPC. Heureusement la gamme a alors encore beaucoup d'années devant elle.
Le CPC se porte à merveille en 1986. Près de 250 jeux sont commercialisés. Billy la Banlieue remporte le Tilt d'or du jeu d'action. Ce jeu est extraordinaire. Il permet de jouer au jeu et en plus à des bornes arcades avec des titre comme Space Invaders. L'Amstrad CPC remporte d'autres tilt d'or comme Meurtre sur l'Atlantique pour le meilleur logiciel d'aventure policière, Cauldron 2 comme meilleur jeu d'animation, Crafton et Xunk pour les meilleurs logiciels d'aventure/action , Silent Service, . Les jeux arcades sont très présent sur l'ordinateur comme 1942, Ghosts 'n Goblins, Gauntlet, Xevious.

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Durant cette année 1986, il faut noter la disparition progressive du CPC 664. Celle-ci a été décidé dès la commercialisation du 6128. Sa disparition permet de réduire le prix d'achats des 6128. La version monochrome passe de 4 490 Fr à 3 990 Fr. La version couleur passe à 5 290Fr (contre 5 990Fr avant).

F)Début des difficultés (1987-1989)
L'année 1987 s'ouvre sous de bons auspices.
Pour le mois de Janvier, Amstrad baisse le prix de ses deux machines CPC. Cela permet de suivre la baisse de prix du C64 et surtout de la montée en puissance des ordinateurs 16 bits comme l'Amiga et surtout l'Atari ST (Atari 520 St). Ainsi le prix du 464 monochrome passe de 2 690 Fr à 1 990 Fr , le 464 couleur passe de 3 990 Fr à 2 990 Fr. Les 6128 monochrome passent à 2 990 Fr (contre 3 990 Fr avant) et la version couleur passe à 3 990 Fr contre 5 290 Fr.
Sur la gamme des CPC, on ne remarque que peu d'évolutions. Les éditeurs sont toujours plus nombreux à développer des jeux. On voit ainsi la sortie de 276 jeux. On remarque naturellement la sortie de jeux tirée de l'arcade comme Gradius, Xevious, leu jeu arcade d'Atari Star Wars, Rygar, Gauntled. D'autres jeux non arcades sont au rendez-vous avec Defender of the crown, le fabuleux Babarian ou encore Sid Meier 's Pirates.

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Les ventes des CPC sont alors excellentes en France. Près de 92 000 machines sont vendues pour le dernier trimestre de l'année, provoquant ainsi des ruptures de stocks pour Noel 87.
Le tableau de 1987 n'est malheureusement pas parfait. Amstrad sort deux autres ordinateurs cette année, un PCW (ordinateur pour la bureautique) et un autre IBM pc compatible, le Pc 1640.
On remarque aussi une montée en puissance des ordinateurs 16 bits et la diminution de leur prix. Les Atari St voient leur prix diminué (3000 Fr avec un écran monochrome pour un 520 St) et les tous nouveaux Amiga 500 coutent à peine 4 800 Fr ( un 6128 couleur coute 3 990Fr). Heureusement pour le joueur, les éditeurs n'utilisent pas encore les capacités des machines 16 bits. Ainsi les titres sont assez proche graphiquement d'un ordinateur 8 bits (Cf Barbarian).

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Enfin l'année 1987 voir l'arrivée sur l'ancien continent des nouvelles consoles de jeux. Les cadres d'Amstrad avoueront plus tard que leur plus grand tort a été de ne pas regarder de ce qui se passait au Japon à l'époque. Les deux nouvelles consoles de Sega et Nintendo (Master System et Nes) ont un rapport qualité/prix bien meilleur que l'Amstrad CPC. La Nes coute 1 200 Fr (1 990 Fr pour un 464monochrome) et est vendue avec un jeu fournie (Super Mario Bros). La Master System est encore moins cher, 990 Fr ! Avec un prix moindre et des graphismes clairement supérieur à l'Amstrad CPC, les consoles sont clairement un meilleur investissement que les micro-ordinateurs.
Ainsi l'année 88 commence sous le signe du début du déclin de la gamme des CPC. Néanmoins pour toutes personnes voulant commencé en informatique, elle reste une excellente gamme d'entré dans le monde de l'informatique. D'ailleurs si déclin, il y a, les éditeurs produisent toujours autant de jeux sur le support. Ainsi, ce sont 233 jeux qui sortent cette année là. On voit ainsi Operation Wolf, The Last Ninja 2, ThunderBlade, Spy vs Spy III, Bionic Commando, Double Dragon, ou encore After Burner.


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Avec une logithèque, extrêmement importante (près de 950 jeux), l'Amstrad CPC est encore incontournable. D'autant plus que les consoles ont beaucoup de mal à se lancer durant l'année 88 (à peine 40 000 consoles vendues en France).
En 1989, Amstrad continue à vendre ces ordinateurs comme des petits pains. A la fin de l'année, près de 800 000 CPC se trouvent dans un foyer Français. Pour comparaison, "à peine" 150 000 consoles ont trouvé preneur. Malheureusement, Amstrad commence à avoir des difficultés financières face à la concurrence. La société planche sur une nouvelle gamme de CPC et une console. Comme le dit le magasine Tilt "le futur du CPC paraît assez sombre" avec l'arrivée massive des ordinateurs 16 bits et autres consoles. Au final, le CPC est alors réservé "à des joueurs débutants " et qui "ne disposent que d'un budget limité". Preuve de ce futur sombre, Amsoft est réintégré à Amstrad.
Malgré cela, les hits continuent à arriver en grand nombre. On remarque la sortie de nombreux jeux arcades comme R-Type, After Burner, Altered Beast et Ghoul 'n Ghost. Les jeux d'action ont aussi une grande place avec Robocop, Dragon Ninja, Shinobi, Stormlord, The Strider, Batman. Quelques grands jeux d'aventures sont commercialisés comme Le Manoir de Morteville, Tintin sur la Lune, Iron Lord. On remarque aussi la sortie du grand jeu de course Crazy Car 2 et du très célèbre jeu de stratégie Defender of the Crown. Malheureusement, "certains [éditeurs] ne font même plus l'effort d'adapter leurs jeux pour Amstrad".

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A partir de Février 1989, un service de téléchargement de jeux via le Minitel est proposé. Il suffit de relier avec un câble le Minitel au CPC (via le port Joystick). Une fois sur le site 3615 Amcharge, il suffit de payer 15 Fr (contre 100 Fr un jeu physique) le jeu. Il s'ensuit un téléchargement d'environ 15 minutes sur cassette ou disquette. On remarque de nombreux hits sur se support comme Barbarian, Cauldron , ou encore Arkanoid. Par la suite d'autres "sites" proposerons ce meme service comme 3615 Amstrad ou encore 3615 ACPC (le site d'Amstrad Cent pour Cent). (Annexe 7)
G) Amstrad contre-attaque (1990)
En Septembre 1990, Amstrad est en grande difficulté dans le monde de l'informatique. La gamme des CPC est trop vieillissante. Les graphismes sont bien trop pauvre face aux consoles 8 bits (Nes et Master System). Elle ne fait pas le poid face aux ordinateurs modernes (Atari ST, Amiga et Pc). L'arrivée des consoles 16 bits (la Megadrive sort à la fin de l'année en France) ne présage rien de bon. C'est pourquoi Amstrad commercialise une nouvelle extension de sa gamme avec quelques améliorations. Il s'agit des ordinateurs CPC 464 plus, CPC 2128 plus et la console Gx-4000.

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La firme profite de ces nouvelles machines pour leur refaire une esthétique. Ainsi les deux nouveaux ordinateurs ont des formes proches des Atari 520 St et Amiga 500 (les rois de l'informatique ludique à l'époque). La Gx-4000 comporte une esthétique plus originale, que certains comparent à un vaisseau spatial.


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La gamme des CPC plus présente de nombreuses évolutions par rapport à la gamme originelle. La gamme possède un port cartouche. Cela permet de faire fonctionner les jeux de la console Gx-4000 sur les CPC plus. Les nouveaux ordinateurs possèdent 2 ports joystick et non un, une prise pour le phaser Amstrad (un pistolet), une sortie stéréo, et un port analogique. Amstrad décide de remplacer le port imprimante 7 bits par un port 8 bits. Cela permet de brancher l'ordinateur a toutes les imprimantes existantes à l'époque. On remarque la disparition du port pour mettre un périphérique cassette. Il n'est donc plus possible de faire des sauvegardes de ces programmes sur ce support. Cela n'est guère une gène, le support cassette est alors désuète.
Le hardware change dans les capacités de la machine. Le 464 plus possède 64 ko de Ram et son grand frère 128 ko de Ram (comme leur ainé). La ROM contenant le BASIC est aussi retiré. La ROM se retrouve sous format de cartouche, à brancher dans son port. Le contrôleur de disque est plus rapide que sur l'ancienne gamme. Il en va de même pour les modules de Ram (120 nanosecondes de transfert contre 150 avant). Le CRTC (pour les graphismes) et le PPI (gestionnaire entré/sortie)disparaissent. Le premier est remplacé par un nouveau processeur graphique, l'Asic. Il apporte les plus "grosses" évolutions des CPC plus. Il peut afficher 16 sprites. Avant sur les anciens CPC, les programmeurs devaient programmer eux-mêmes les scriptes pour les sprites. Ces derniers sur les CPC plus peuvent afficher 15 couleurs sur une palette de 15 + une couleur de transparence. Les machines possèdent 3 modes graphiques : Mode 0 : Résolution de 160x200, Mode 1: résolution de 320x200, et Mode 2 : Résolution de 640x200. Le mode 0 permet d'afficher 16 couleurs sur une palette de 4096. Ainsi, un jeu magnifique peut afficher 16 couleurs fixes et 15 + 1 couleurs pour les sprites soit 32 nuances en même temps. Le mode 1 permet d'afficher 4 couleurs et le mode 2 seulement 2.
Les jeux cartouches sont prévus au prix de 269 Fr. A noter que le Gx-4000 possède les même capacité que le 464 + (mise à part le lecteur cassette).
Les ordinateurs remplacent les anciens Amstrad CPC pour le même prix. Ainsi le 464 + couleur est vendue à 2 990 Fr et le 6128 + couleur à 3 990 Fr. La Gx-4000 est vendue à 990 Fr avec le jeu Burnin ' Rubber, et deux paddles.

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La console possède une capacité graphique supérieur à la Nes, 32 couleurs simultanées sur une palette de 4096 avec une résolution de 120x200 contre 16 couleurs sur une palette de 52 et une résolution de 256x240. La console d'Amstrad est néanmoins 300 Fr plus cher que la Nes et 300 Fr moins cher que les Pc Engine importées (qui sont très soutenus par Tilt). Le GX-4000 ne possède que peu de titres, contrairement à une Nes ou une Master System qui sont très riche en jeu.
La Gx-4000 voit heureusement la sortie de quelques bons jeux pour sa sortie avec Burnin ' Rubber un jeu de voiture. On remarque aussi Tennis Cup II qui en met plein la vue avec des graphismes très sympa.

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Crazy Cars revient avec Crazy Cars 2. Le jeu ressemble assez fortement à Burnin ' Rubber. On remarque aussi quelques jeux d'actions avec Robocop II , Navy Seals et Pang. Enfin Panza Kick Boxe permet de se défouler sur un jeu de boxe.
Les ordinateurs ont leur droit en plus à ces jeux à de nombreux gros titres. Les wargames sont enfin représentés correctement avec Terres et Conquérants. Les jeux de gestions sont aussi récompensés avec l'arrivée du grand Sim City de Maxis. Encore une fois le jeu d'action est très représenté avec Livingstone2 , Amc, Senor (un jeu espagnol), Targhan et le très grand Turrican. Le magnifique Shadow of the Beast est commercialisé cette année là sur CPC.

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L'arcade est toujours aussi bien représenté avec du Double Dragon II. Les jeux d'aventures ont le droit au grand Prince of Persia. On remarque aussi la sortie d'un Dungeon Master like, Bloodwych. La plateforme possède encore de nombreux hits avec Ghostbuster II, Rainbow Island.
Les fans de sport sont servis avec Kick Off, Tennis Cup et Chase HQ.
La sortie de la gamme des Amstrad plus ne redonne pas de bouffé d'air frais. Il est d'ailleurs étonnant que la société est sortie des ordinateurs 8 bits en 1990. A cette époque, les regards sont portés sur les machines 16 bits ou 16/32 bits. On est d'autant plus étonné quand on sait que le 464 plus possède un lecteur cassette ! En 1990, la Pc Engine possède un périphérique pour lire les Cd. Le Mega Cd est prévue pour la fin 1991. Les premiers ordinateurs Cd avec le CDTV d'Amiga sont aussi sortis. Ainsi le choix d'un lecteur cassette peut être assez archaïque. La sortie de la Gx-4000 étonne aussi beaucoup de gens. Il s'agit d'une console bâti sur un Z-80 8bits vieillissant, alors que la Megadrive est sur le point de sortir avec un excellent Motorola 68000 16 bits. Pour relancer les ventes, Amstrad essaye de nouveaux marchés avec le monde des jeunes de la banlieue. Les pubs essayent de faire passer les CPC comme des ordinateurs "cool".

Au moins la rivalité avec les consoles poussent les éditeurs à rendre leur jeu le plus performant possible.
H)La fin de la production du CPC (1991)
Durant l'année 1991, on remarque une baisse assez importante à partir de Juillet/Aout des sorties de jeux. Les éditeurs tiers se détournent des antiques machines 8 bits restantes (Commodore 64 et CPC +). Heureusement quelques hits sont encore au rendez-vous pour les joueurs de CPC. Les jeux d'actions sont toujours aussi présent avec Teenage Mutant Hero Turtles, Total Recall, Shadow Dancer, Terminator 2, Switchblade , prehistorik, le très coloré Xyphoes Fantasy ou encore le célèbre Turrican 2. Les jeux tirés de l'arcade sont toujours là avec Final Fight et Golden Axe. Les amoureux de la plateforme peuvent se défouler sur The Simpsons et Hudson Hawk. Quelques jeux de courses sortent sur le système avec Lotus Turbo Challenge (qui montre que les limites graphiques du CPC son atteints) et Super Monaco GP. Enfin les fans de stratégie pourront se divertir avec le célèbre North vs South.

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Malgré ces jeux, la gamme des CPC + se vend mal. Pire, le Gx-4000 se fait piétiner par les autres consoles ! En Mai, la console ne coute plus "que" 675 Fr. Deux moi après, son prix diminue à 390 Fr ! En 7 mois, la Gx-4000 a perdu les 2/3 de sa valeur. En Mars, le 464+ couleur coute 2850 Fr, au lieu de 2990 Fr. Le 6128 + couleur passe de 3 990 Fr à 2 990 Fr durant les vacances d'été.
La catastrophe du Gx-4000 et les échec commerciaux du 464+ et 6128+poussent Amstrad à arrêter la production de la série des CPC durant le mois de Décembre 1991-Janvier 1992.

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L'annonce de la fin de la production du CPC + provoque une importante diminution du nombre de jeux qui sortent sur le support. En 1991, près de 131 jeux sont sortis, en 1992 seulement 53 sont commercialisés.
Heureusement de bons jeux sortent encore. On retient les jeux d'action Smash TV, Teenage Mutant Hero Turtles II, Double Dragon III, le jeu de plateforme The Addams Family et le célèbre jeu de réflexion Lemmings en 1992.

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L'année 1993 s'annonce malheureusement comme la fin de l'aventure. On voit la sortie d'encore quelques jeux intéressants comme D-Day, Best of the Best (jeu de boxe). Le mois de Juillet représente le chant du cygne. Les fans de la plateforme sont réjouis avec la sortie de Prehistorik 2. Crazy Cars 3 sort ce mois-ci. Enfin Super Cauldron fait son apparition sur le CPC.

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En Octobre 93 le magasine Amstrad Cent pour Cent disparait faute de nouveaux titres. Le magasine CPC infos résiste jusqu'en Avril 1994 en sortant des programmes à faire soi-même.
La fin de l'aventure du CPC prend ainsi fin au milieu de l'année 1993...
Entre 2 et 3 millions de CPC se sont vendus dans le Monde. Les ventes ont été très anarchiques en fonction des régions. En France environ 1 millions de machines ont été vendue. En Angleterre, la machine a aussi connue un grand succès. La gamme des CPC a néanmoins été des échecs cuisants en Allemagne, et aux USA, les joueurs ayant préférés le C64. Plus de 2800 jeux ont été développé sur les CPC. Le Gx-4000 s'est vendue à peine à 150 000 exemplaires, ce qui en fait un des plus gros échec du jeu vidéo console. Environ 25 jeux sont sortis sur ce support.
Depuis 1993, quelques programmeurs continuent de créer des jeux bénévolement pour le CPC. On peut noter le remake de R-Type sortie en 2012 par une équipe de Français et Orion Prime commercialisé en Octobre 2009 grâce à l'initiative de deux Français. Ce phénomène est globalement lié au homebrew. Il serait dommage de ne pas tester ces deux titres qui comptent parmi les meilleurs de la ludothèque CPC.


II ) Les différents ordinateurs de la gamme des CPC
CPC 464
Il s'agit de la première version de l'Amstrad CPC, lancé en 1984. Plusieurs versions claviers ont été développé pour respecter les différences régionales de l'Europe. Les Anglais ont la version originale avec un clavier QWERTY. Les Français ont le droit à deux types de CPC 464, le 464 QWERTY (qui est le premier à être sortie) et le 464 AZERTY (sortie en 1986).

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CPC 464 QWERTY
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CPC 464 AZERTY

Les ordinateurs Allemands sont produits par deux sociétés différentes, Amstrad et Schneider. Ainsi deux versions de CPC 464 sont commercialisés. Le CPC d'Amstrad est produit à partir de 1988 lors de la rupture du contrat entre Amstrad et Schneider.

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CPC 464 Schneider

En Espagne on compte aussi un CPC 464 en version espagnol. Celui-ci possède le fameux Ñ. Il est produit à partir de l'entré de l'Espagne dans la CEE (actuel Union Européenne) en 1986. Une version Schneider espagnol est commercialisée pendant quelques temps (fin de la production en 1988).

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CPC 464 Espagnol

On compte 3 types de circuit pour le clavier. Le premier clavier utilise un circuit imprimé. Avec la sortie du CPC 664, on voit l'apparition d'une membrane feuille. Enfin le CPC 6128 apporte le dernier circuit au 464, le style à double feuille.
Amstrad a utilisé pour ses 464 différentes versions de cartes mères. On en compte 4. Elles ont des tailles différentes et une organisation différente.
CPC 472
Il s'agit probablement du CPC le plus étrange. Il a été développé pour contourner une loi Espagnole. En Espagne tous les ordinateurs avec 64 ko de Ram ou moins subissent une taxe (d'environ 500Fr, soit 90 €). Les ventes du 464 étant médiocre, Amstrad décide de sortir le 472 pour diminuer le cout de ventes de sa machine. L'ordinateur possède 8 ko de RAM supplémentaires, donc 72 ko de Ram. Celle-ci n'est pas utilisée par l'ordinateur . Néanmoins la taxe ne s'applique plus sur la machine. Voici un belle exemple de détournement d'une loi en toute légalité...
L'ordinateur est lancé en Septembre 1985.
Le 472 arrête d'être produit dès l'entré de l'Espagne dans l'Europe en 1986.
On compte deux types de clavier pour le 472. Le clavier 464-like. Il est exactement pareille que le clavier du 464 britannique. Il est donc en QWERTY.
Une autre version avec le Ñ est commercialisée. Il possède encore un clavier QWERTY. Elle fut commercialisé pour répondre à une loi obligeant que les ordinateurs Espagnoles possèdent cette touche.

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CPC 472

CPC 664
Le 664 est lancé au début 1985. Il a l'avantage de posséder un lecteur disquette intégré à l'ordinateur.

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CPC 664

Il a été produit très peu de temps. Ainsi, on ne compte que très peu de versions. Il existe la version Amstrad QWERTY et la version Schneider.
Le clavier utilise une feuille simple avec 19 broches.
CPC 6128
Il est lancé vers la fin 1985. Il possède 128 ko Ram (chose rare pour les ordinateurs 8 bits). Le 6128 Anglais est un clavier QWERTY. Les Français possèdent une grande quantité de version. Il existe déjà la version QWERTY. Une version AZERTY avec les accents est commercialisée en 1986. Une version AWERTY serait aussi sortie. Il n'est pas sur que cette ordinateur ait été officiel.

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En Allemagne on compte deux versions différentes, la version Schneider et à partir de 1988 la version Amstrad. Les Espagnoles possèdent le clavier avec le Ñ.
On compte 3 versions de la carte mère du 6128. La différence tient avant tout sur la taille des cartes et la disposition des puces.
Le clavier utilise deux feuilles circuits avec 2 x 10 pin, soit 20 branches.
464 + et 6128 +
Le 464 + et le 6128+ sortent en 1990. Très peu de versions existent. On compte une version QWERT anglaise, une version Française AZERTY française et une version Espagnole QWERTY avec le Ñ.

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Il n'existe qu'une version de carte mère par machine.
Le clavier utilise comme 6128 d'origine deux feuilles imprimés avec 2 x 10 pins.
Les clones
Comme beaucoup de technologie (Nes, C64, Apple 2, etc...) de nombreux clones sont apparus avec le CPC. La majorité d'entre eux sont apparus en Russie soviétique. On voit déja le Kc Compact en Allemagne de l'Est. Il possède les même capacités d'un CPC 464 à quelques détails près. On voit ainsi l'incorporation d'un nouveau alphabet en Russe . Le lecteur cassette se branche à l'extérieur de la machine. On trouve aussi un stylo optique intégré. Mise à part ces différences, il s'agit d'un clone parfait du CPC 464. Il aurait été produit de 1989 à 1990 par RFT.

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En 1993, Patisonic lance un clone de l'Amstrad CPC 6128, l'Aleste 520EX. Il possède un clavier écris partiellement en Russe. Il possède une palette de 64 couleurs. Comme son nom l'indique, il possède 520 kbyts de Ram soit 65 ko de Ram. Il aura l'avantage de voir l'arrivé de quelques jeux sur son support. Il s'agit avant tout de jeux venant du MSX. On note VampireKiller ou encore Metal Gear.

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Capacité technique
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III) Les périphériques
De nombreux périphériques sont sortis sur le CPC. On trouve des imprimantes, des modems, des contrôleurs de jeux, des souris, des extensions de Ram, etc...
Voici une petite liste exhaustive.
Les modems
En France, le modem le plus intéressant est le Loritel. Il permet de relier son CPC au Minitel. On peut utiliser son ordinateur comme une annexe du Minitel. Ce périphérique coute environ 500 Fr.

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En Allemagne, Schneider (ceux qui commercialise le CPC) sorte le Schneider Btx-Modul für CPC 464/664/6128 pour le Bildschirmtext (équivalent du minitel Français). Il est commercialisé en 1987.
Depuis quelques temps, des équipes essayent de mettre en place une carte éthernet pour relier le CPC à la toile.
Dans l'idée des modems, Wizcat a commercialisé en 1996 un appareil permettant de relier deux (ou plus) CPC entre eux.

Les lecteurs
Comme nous l'avons vue précédemment, Amstrad a utilisé de préférence les cassettes et les disquettes 3 ". A l'époque, la majorité des disquettes sont en 3"1/2 ou en 5"3/4. Aussi, on voit l'apparition de lecteur disquettes 3"1/2 ou 5"3/4 à brancher sur le CPC. Les jeux utilisent très peu ces support sur CPC. Néanmoins, on peut noter qu'un dernier jeu sur le CPC Orion Prime est proposé en format 3.5".

Des lecteurs 3" ont aussi été développé. Cela permet de donner un lecteur disquette à son 464 et de le faire passer pour un 664 avec lecteur cassette. Mais cela permet aussi de sauvegarder des données d'une disquette à une autre. Par le passé, ce processus pouvait aider le piratage des jeux. Dans cette catégorie on retient le DDI-1 et le FD-1 d'Amstrad.

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Le CPC n'a pas vécu assez longtemps pour vivre l'âge d'or du Cd. Néanmoins, une société a essayé de se lancer dans l'aventure Cd avec le CPC en 1990. Cela est possible grâce à Codemaster et son Codemaster Cd. Il faut un lecteur Cd audio (par exemple un baladeur). Le pack Codemaster Cd donne les câbles nécessaires pour relier le lecteur au CPC via une cassette ou la prise Joystick. Le Cd possède 30 jeux. La version cassette est vendue à 220 Fr et la version disquette à 279 Fr.

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Codemaster Cd pour C64 (La version CPC est introuvable en photo)
Depuis quelques temps, il existe des lecteur pour lire les fichiers sur Mp3. Cela permet de régler le problème éternel des lecteurs qui tombent en panne.

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Les contrôleurs de jeux
On trouve différents types de joysticks pour le CPC. Amstrad commercialise ainsi 3 types de ces contrôleurs, le Jy-1, Jy-2 et Jy-3.
Le Jy-1 ne possède qu'un bouton de tire. Le Jy-2 possède deux boutons de tire et peut etre connecter à un second joystick. Le Jy-3 est presque comme son prédécesseur sauf qu'un des boutons se trouve sur la base.

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D'autres sociétés ont développer divers joystick. Quickjoy commercialise ainsi en France des joysticks pour différents ordinateurs comme le CPC.
Ces périphériques sont vendus entre 100 Fr et 200 Fr.
Pour les jeux de l'époque (et encore aujourd'hui), les joysticks n'ont guère une grande utilité pour les jeux.
Les phasers ont plus d'importance pour les jeux de tirs. On peut prendre comme exemple le phaser style pistolet de western à 349 Fr. Un autre phaser nommé "Magnum" qui ressemble plus à la version Nes. Lui aussi coute 349 Fr.

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Enfin pour terminer le tour des contrôleurs de jeux, il ne faut pas oublié la manette de jeux. On la retrouve sur le Gx-4000 à partir de 1990. Elle peut se brancher sur les CPC.
Autre:
D'autres périphériques sont naturellement apparus. Le plus important groupe étant les imprimantes. Certaines pouvaient faire scanner avec l'Amstrad DMP-2000, 2160, 3000 et 3160.

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IV ) Les jeux
Plus de 2800 jeux sont sortis sur CPC. La majorité des jeux sont sortis sous cassette et disquette. Les jeux cassettes coutent environ 95 Fr. Les disquettes sont plus chers, environ 140 Fr.
Nous allons présenter quelques jeux phares de cette ordinateur.
Orion Prime (Septembre 2009)
Bien qu'officiellement n'étant pas un jeu sortie durant la vie historique du CPC, nous présentons ce chef d'œuvre. Le jeu est tout bonnement une claque graphique. Jamais sur un ordinateur 8bits, les graphismes ont été aussi soigné. Le jeu dépasse les limites techniques de l'amstrad CPC en affichant en fullscreen 125 couleurs ! Des graphismes sont générés en 3D. En plus le joueur a la chance d'avoir une cinématique total de 3 minutes. Les musiques sont interactives et très diversifié (1h de musique au total). Le jeu est très immersif grâce à une histoire très bien pensé. Nous sommes donc face à un des plus grand jeu du CPC avec ce point and click.

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://www.youtube.com/watch?v=-NN2gC_SVLQ
R-Type (2012)
Nous retournons sur un jeu sortie très récemment. R-Type était déja sortie en 1988. Malheureusement on sentait que les limites techniques de la machine était atteint. Les graphismes étaient clairement pauvre (5 couleurs grand max). Une équipe française a complètement reprogrammé le jeu. Nous sommes ainsi devant un jeu avec 16 couleurs, ce qui le rend plus proche de la version arcade. Pour les plus nuls, il est possible de choisir son niveau. Ainsi finit les crises de nerf devant les boss ! Il ne faut pas se tromper, ce jeu est une véritable réussite. A noter que le jeu ne fonctionne qu'avec 128 ko de Ram.

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Barbarian (1987)
Il s'agit d'un des jeux les plus connus du CPC. Il possède des graphismes superbes pour le cpc. Vous devez tuer un sorcier pour l'empêcher de lancer un sort sur Jewelled City. Pour cela, vous allez affronter dans différents écrans divers ennemis (du guerrier banale au dinosaure). Les combats sont accompagnés de nombreux mouvements (8 mouvements du corps et 8 attaques). Ceux-ci peuvent aboutir sur une magnifique décapitation de votre ennemie. Bref le jeu est sanglant. Pour finir ce jeu, vous aurez besoin de célérité de précisions dans les mouvements. A noter que le jeu est sortie sur de nombreux support comme l'Amiga (dont la version est assez proche de la version CPC).

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Prehistorik 2 (1993)
Il s'agit d'un des derniers jeux du CPC. Il est développé par Titus . Il existe deux versions, CPC 6128 (compatible avec 664) et CPC 6128 + . Il s'agit d' un jeu de plateforme réussi. Les graphismes sont assez époustouflant pour du CPC. La version CPC+ met en avant un second plant et un arrière plant. On voit de suite que le CPC + est utilisé à fond avec des dégradés de couleur du ciel. On remarque un peu partout des animations de feuilles qui bougent à cause du vent. Les animations clignotent un peu quand les sprites sont important (les boss). Le jeu utilise un scrolling assez bien métrisé (même sur 6128). Les musiques sont assez bien ficelés. Nous sommes sans contexte devant un des derniers grands jeux du CPC. Il s'agit d'une des premières disquettes pour les CPC + qui utilise plainement ces capacités (nous sommes en 1993...) ! A noter que la version CPC 6128 + est préférable (car plus joli). Prehistorik ressortira quelques années après sur Super Nes avec Prehistorik Man.

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Gryzor (1987)
Il s'agit de la célèbre adaptation de Contra sur le CPC. Le jeu est une véritable beauté. Les animations comme les roulades du personnage sont présents. On retrouve graphiquement l'ambiance de Contra. On regrette néanmoins que le jeu soit découpé en tableau et ne possède pas de scrolling. Rassurez-vous cela ne nuit pas au jeu. La musique est tout aussi correct. Pour le jeu, il est déconseillé de le jouer au clavier. Il est préférable d'utiliser un joystick. Pour tout possesseur de CPC, il s'agit d'un must à posséder. A noter que le jeu est jouable à deux en même temps.

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Ikary Warrior (1986)
Le jeu à la Commando-like vous met au main d'une sorte de super-Stalone qui doit délivrer son général. L'écran de chargement met de suite les choses en place, il s'agit d'un jeu de guerre. Il faut faire face à une marée de soldats ennemis. Vous aurez pour cela accès à des pistolets, des grenades ou encore un tank. Les graphismes sont soignés. On ne note pas de ralentissement malgré des ennemis de plus en plus nombreux. A noter que le jeu est jouable à deux, ce qui peu donner des parties endiablées. Malheureusement le titre est très pauvre au niveau sonore. Mise à part l'écran de chargement, le reste du jeu n'est qu'un ensemble de bruitage de tire, sans musique de fond.

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Notre Avis :
Les + :
- La ludothèque immense avec un très bon choix
-Le prix de la machine qui est abordable (sur Ebay à moins de 100 €)
-Des nouveautés chaque année (Orion Prime, R-Type)
-Un grand nombre de périphérique
-Un clavier en AZERTY
-Une gamme qui a sur évoluer (CPC 6128 et les CPC +)
-
Les - :
-Il faut connaitre un minimum l'informatique et le BASIC
-Les jeux sont souvent moins joli que de la Nes (mise à part les jeux de CPC +)
-Le processeur sonore un peu faiblard
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djidane535
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par djidane535 »

Et bien sacré dossier !

Vraiment intéressant, j'ai appris pleins de choses d'une époque que je ne connaissais pas trop. J'ai bien aimé l'anecdote sur le crocodile :p.

Bon boulot comme toujours ;).
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loup77
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par loup77 »

Merci bien ;)
Bon après, j'ai pas mal taffé dessus, je te jure :lol:
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djidane535
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par djidane535 »

J'ose même pas imaginer le temps que ça a du te prendre de recouper toutes les infos oO.
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mij
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par mij »

Très intéressant comme toujours. Très dense comme toujours ;)

C'était mon premier micro, un 464 monochrome. C'est drôle mais dans mes souvenirs de gosse on attendait une plombe pour charger une cassette (au point que j'allais jouer à autre chose pour patienter) alors que d'après ton dossier c'était "seulement" 2 à 3 minutes.
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loup77
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par loup77 »

En effet le 464 était rapide à charger les jeux. Après cela devait aussi dépendre du jeu. Le C64 par contre un jeu pour se charger c'était environ 15 minutes !
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par Leiaa »

Tu sais ce que je pense de tes dossiers : une mine d'informations, on voit qu'il y a du taf derrière.
Un grand merci à toi de nous les faire partager ;)
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BDC Iron
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par BDC Iron »

Ah bein je n'avais pas vu que tu avais posté ton dossier... Pas le courage de le relire (t'as dû corriger les quelques erreurs que je t'avais dit de toute façon ;) ).

Donc bein que dire: Super dossier sur une super machine :)
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loup77
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par loup77 »

Oaui j'ai corrigé les quelques fautes que tu m'avais mis ;)
Sinon merci à toi :)
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Walhamar
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Re: [Dossier] L'histoire de l'Amstrad CPC

Message par Walhamar »

Que de souvenirs ^_^ j'ai joué à mes premiers jeux vidéo sur cette ordi, j'ai même un cahier où ma mère a mis des copies de livrets de jeu et des articles de l'époque.
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